un homme à capuche dans une forêt tient un journal en feu

Bloomberg lance une verticale qui marie écologie et capitalisme

© Photo by Nijwam Swargiary via Unsplash

La nouvelle marque Bloomberg Green sera centrée sur des sujets liés au changement climatique et aux solutions pour résoudre ce problème.

Il est loin le temps où les articles portant sur l’environnement, le changement climatique ou les désastres écologiques n’avaient pas bonne presse. À présent, le sujet est au centre des préoccupations au point que le groupe média Bloomgerg vient de lancer sa propre verticale verte. Intitulé Bloomberg Green, le média affiche la couleur  mettant en avant sur sa home, une horloge carbone (Carbon Clock) montrant l’élévation constante du niveau de CO2 dans l’atmosphère. Pour compenser ce décompte angoissant, le média promet la mise en place d'une ligne éditoriale basée sur « le business, la science et la technologie du changement climatique. »

Capitalisme vert

Dans son communiqué de presse, le groupe insiste sur le fait que la verticale utilisera son expertise du big data. L'objectif : produire des articles ayant une approche centrée sur les solutions technologiques et le business. « Nous voulons que Bloomberg Green soit le guide indispensable pour tous ceux qui veulent comprendre la grande transition du changement climatique, qu’ils soient investisseurs, politiciens, dirigeants d’entreprise, scientifiques et bien évidemment lecteurs avertis », a indiqué le rédacteur en chef de Bloomberg, John Micklethwait.

L’hôpital, la charité et le reste

C’est Aaron Rutkoff, ancien responsable de la verticale Hyperdrive, consacrée au futur des transports, qui sera en charge de ce nouveau média. Pour rappel, cette industrie est responsable de près de 39 % des émissions de CO2 dans le monde.

Mais comme semble le penser le groupe Bloomberg, il n’y a aucun mal à faire partie du problème et de la solution en même temps. Cette philosophie se retrouve d’ailleurs dans les partenaires commerciaux de cette nouvelle verticale, parmi lesquels on compte des entreprises loin d’être vertes comme Amazon ou HP. Reste à voir si Bloomberg Green arrivera à se débattre entre ses contradictions et faire de l’écologie, une cause pouvant être sauvée par le capitalisme.

David-Julien Rahmil

David-Julien Rahmil

Squatteur de la rubrique Médias Mutants et Monde Créatif, j'explore les tréfonds du web et vous explique comment Internet nous rend toujours plus zinzin. Promis, demain, j'arrête Twitter.
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