En multipliant les formats et prises de parole pour les marques qui les sollicitent, les blogueurs et blogueuses se défont de l’article produit basique et vide pour construire des stratégies éditoriales solides et multi-canal… en véritables neo créateurs et créatrices de contenus. Une tribune de Guillaume Doki-Thonon de l'agence Reech.
Une créativité identitaire
« J’aime bien les collaborations où j’ai carte blanche, où on me fait confiance dans mon travail » précise Morgane (Milk With Mint), qui doit sa notoriété à son compte Instagram sur lequel elle partage des illustrations, avant de lancer son blog. Des compétences qui l’ont amenée à dessiner plusieurs pages d’illustrations à colorier pour le magazine As You Like d’Hello Coton, à créer une collection capsule avec Bizbee, et shooter des produits pour Cultura… A chaque fois, de vrais projets pensés en amont et adaptés.
De son côté, Coralie (Black Confetti), masseuse-thérapeute reconvertie dans la rédaction après une formation, aura entre autres réalisé un tuto dessin avec du matériel Apple pour la FNAC. « Je me donne pour challenge de toujours surprendre » indique-t-elle.
Une approche plus directe et moins méfiée
En effet, en s’exprimant en dehors d’un canal publicitaire traditionnel, les blogeur·se·s établissent une relation de confiance honnête, presque intime, avec leur audience. Un rapport unique, fortement recherché et apprécié en cette période prolongée de méfiance et défiance envers les marques.
Toutes deux partagent d’ailleurs l’avis que le terme d’influenceur·euse est parfois galvaudé. Originellement, le terme nous vient de l’anglais influence marketing, et désigne aujourd’hui une version actualisée, contemporaine et digitale de la figure du leader d’opinion (dont le rôle central de prescription avait été analysé dès 1944 par Paul Lazarsfeld dans le cadre d’élection électorales américaines).
Pour Coralie, ce terme peut prêter à confusion : « C’est trop généraliste. À l’inverse, le créateur ou la créatrice de contenu touche à plein d’univers, il ou elle crée sur plusieurs mediums. »
Créatrices et créateurs de contenu, pas gourous
« Je donnerai mon avis quoiqu’il arrive, qu’il soit positif ou négatif, affirme Coralie avec détermination, contrairement au commercial digital, qui vendra à tout prix son produit ».
Ces créatifs sont avant tout eux-mêmes et elles-mêmes, des personnes qui ont du goût et l’intelligence de contenu, sans autres contraintes que leur propre plaisir. Ça se sent, et c’est pour ça que ça marche.
Comment identifier les meilleurs influenceurs ? Comment structurer le partenariat ? Quelle rémunération définir ?
C’est pour répondre à ces questions que Reech a rédigé un guide de survie dans cette jungle de l’influence qui recense les 12 meilleures pratiques.
Reech accompagne ses clients en les aidant à faire émerger des ambassadeurs et générer des conversations et de la visibilité autour de leurs produits et services.
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