Mais qu'est-ce qui se passe entre Marcel et le Groupe Publicis ? ! C'est le branle-bas de combat depuis qu’Arthur Sadoun a décidé de baptiser l'intelligence artificielle du groupe « Marcel ». « Il nous pique notre nom ? On va lui piquer le sien ! », scande Pascal Nessim depuis le salon Viva Technology. NAH !
Au programme du stand G38 donc, créativité et autodérision puisque l’agence prépare des contenus similaires à ceux présentés en 2017. On attend notamment le retour du Marcel Show, lequel livre chaque jour un condensé humoristique du salon, mais aussi une poignée d’expériences tech réalisées avec des marques comme Nerf ou Oasis. Nouveauté cette année, le lancement d’une cryptomonnaie à l’effigie du groupe, ou plutôt d’une « mytho-monnaie » : le « Lioneum ». Avec, vous pourrez gagner des lots, des boissons, du mobilier de l’agence et même un Cannes Lion. Si si.
Mais derrière la jovialité de l’atmosphère, une annonce se fait particulièrement attendre, celle d’Arthur Sadoun, président de Publicis, au sujet d’une plateforme d’intelligence artificielle créée pour ses collaborateurs du monde entier. Lancée en partenariat avec Microsoft et dévoilée le 24 mai, elle porte le nom du fondateur du groupe : « Marcel », pour Marcel Bleustein-Blanchet. Sauf que le nom est déjà pris. Pour Pascal Nessim, se faire piquer son identité d’agence par une IA est à la fois un honneur et un affront. « Marcel, c’est nos tripes, notre bébé. Quand Publicis lance une IA, on est à 100% pour, c’est une réelle avancée pour nous tous. Mais lorsque l’on apprend que le groupe veut la baptiser Marcel, on l’est tout de suite un peu moins… », explique-t-il.
« Il nous pique notre nom ? On va lui piquer le sien ! », ironise Pascal Nessim. « J’espère qu’Arthur saura réagir avec humour. Il se peut sinon que je ne sois plus là demain… », renchérit-il en riant. Bien évidemment, la mascarade ne durera que le temps du salon. « Marcel, au départ, ce n’est pas une IA, c’est une agence de cœur, une famille. Nous sommes fiers d’avoir un positionnement aussi fort dans un groupe comme Publicis et même si la tech nous anime, c’est avant tout une histoire humaine », regrette Pascal Nessim.
Une fois mis de côté, ses griefs laissent place à son enthousiasme. « À VivaTech, je cherche surtout de l’inspiration. Ici, c’est Disney pour les grands, je suis comme un dingue ! Il n’y a que sujets que nos clients adressent au quotidien. Bots, IA, reconnaissance vocale, machine learning… c’est un véritable nid de compétences et de jeunes pousses tech pour eux, comme pour nous. On ne jure que par Austin et le CES... Mais venez à Porte de Versailles, vous verrez que nous avons tout ce qu’il nous faut ici ! »
rien compris...
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