
L214, l’association de défense des animaux, a convaincu la marque qui n’utilisera plus d’œufs de batterie.
Les grandes marques prendraient-elles autant de décisions éthiques si les associations ne les y poussaient pas ? Selon plusieurs acteurs du secteur, il est primordial d’aider les organisations à prendre certains engagements, quitte à mettre à mal leur image de marque…
L214 le sait bien, et l’association n’a pas hésité à employer les grands moyens pour faire plier Michel et Augustin sur ses pratiques vis-à-vis des œufs de batterie. Après avoir employé la méthode « douce » (courrier, rendez-vous, échanges,…), l’association a choisi de lancer une campagne d’information publique invitant les internautes à signer une pétition pour pousser la marque à ne plus utiliser les œufs de batterie. En grimant Michel et Augustin en « trublions du dé-goût », L214 lève le voile sur les dessous de leur fameuse mousse au chocolat…
Quelques heures à peine après la mise en ligne du site dédié, la marque s’est engagée à ce que la totalité de ses produits soit exempte d’œufs de batterie d’ici octobre 2016. Sur son site web, elle avoue avoir été « bousculée » par L214. Tout en admettant que des changements sont nécessaires, les équipes tiennent à rappeler que « la virulence ne fait pas avancer les choses plus vite » . Pas sûr que les trublions aient apprécié la démarche…
Ce succès fait suite à d’autres victoires : L214 explique que Michel et Augustin est la quatrième entreprise à abandonner les œufs de poules élevées en cage, après Novotel, Monoprix et les supermarchés Colruyt.
Retrouvez le dossier sur L214 dans la revue n°6 de L’ADN : Changer le monde !
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