La grande tendance en matière de crypto-monnaies tient en un seul sigle : ICO (Initial Coin Offering). Une nouvelle manière d’investir qui comporte des dangers. Explications.
La tendance a le vent dans le dos. En 2017, plus de 4 milliards de dollars ont été levés via des ICO dans le monde. Ce montant n’atteignait péniblement que les 96 millions de dollars voilà deux ans. Une nette progression qui ne se fait pas sans casse. De nouvelles arnaques ont émergé dans ce même courant.
En mars 2018, une société spécialisée dans ce domaine basée au Vietnam a défrayé la chronique. En lançant une ICO, Modern Tech a recueilli 660 millions de dollars. Quelques jours seulement après cette opération, les dirigeants de la start-up ont disparu laissant 32 000 investisseurs sans aucune nouvelle, ni contrepartie… Depuis le début de cette arnaque, le régulateur enquête. Mais il sera compliqué de récupérer les fonds investis.
Repérer les fausses bonnes affaires
Dans cette même veine, la présence d’un ou plusieurs livres blancs a vocation à rassurer les potentiels investisseurs quant à la robustesse du projet. Ce document reprend l’ensemble des éléments techniques relatifs à l’ICO mais également la composition de la société, son capital, sa mission…
Toujours est-il que le secteur manque encore d’une véritable régulation et de gardes-fous en matière de communication et transparence. Certains pays comme la France voient certes d’un bon œil l’évolution du secteur des crypto-monnaies alors que d’autres tentent de le cloisonner. Face à ces manques, il est donc important de se référer à des tiers de confiance tels que Chaineum, pour avancer sereinement dans ce type d’investissement.
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