Un internaute poste un avis Google en utilisant son smartphone

Tout le monde utilise les avis Google, mais qu’en pensent les dirigeants ?

Aujourd’hui, rien de plus facile que de trouver un bon resto ou un bon dentiste : il suffit d’aller sur Google ! Mais qu’en pensent les professionnels concernés ?

« Avec Google My Business : optimisez votre visibilité ! » La promesse est alléchante : avec son service de notation, Google propose « d’attirer plus de clients (…) gratuitement ». De fait, les chefs d’entreprise, quels que soient la taille et le secteur d'activité de leur société, sont 74% à considérer les avis Google comme un levier business incontournable. Le hic : ils constituent aussi une réelle menace, selon une étude menée par OpinionWay pour Opinion System.

Entre opportunités et manque de fiabilité

Les personnes interrogées ont admis en grande majorité que les avis Google avaient un impact sur le comportement d’achat (77%). La contrepartie, c’est que si les avis positifs influencent favorablement les consommateurs, les avis négatifs aussi. Problème : dans un cas comme dans l’autre, difficile de distinguer les vrais avis des faux. Car il suffit d’une adresse Gmail pour partager son expérience, réelle ou fictive.

Difficile de supprimer les faux avis

Les dirigeants interrogés sont 63% à se sentir démunis face aux avis clients sur Google, et 84% à estimer qu’il est difficile de se défendre en cas d’avis négatif injustifié ou émanant de faux clients. En 2018, Cnet dénonçait dans un article le business florissant des faux avis sur Internet. Le journaliste y rappelle que les premières condamnations pour rédaction de « fake reviews » sont tombées. Il faut dire que de nombreux services proposent de rédiger de faux commentaires pour le compte d’entreprises, et ce malgré des efforts de modération de plus en plus importants de la part des différentes plateformes concernées.

Plus d’un tiers de faux avis

Une autre étude, citée par Cnet, dénonce que la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes constate que plus d’un tiers des avis en ligne sont faux. Il peut s’agir de patrons qui se font passer pour des clients afin de booster leur notoriété… ou qui cherchent à nuire à la concurrence. 

Bonne ambiance.


Méthodologie :

Étude réalisée auprès d’un échantillon de 402 dirigeants d’entreprises.

La représentativité de l’échantillon a été assurée par un redressement selon le secteur d’activité et la taille, après stratification par région d’implantation.

L’échantillon a été interrogé par téléphone sur système CATI.

Les interviews ont été réalisées du 21 au 31 octobre 2019.

OpinionWay a réalisé cette enquête en appliquant les procédures et règles de la norme ISO 20252.

Mélanie Roosen

Mélanie Roosen est rédactrice en chef web pour L'ADN. Ses sujets de prédilection ? L'innovation et l'engagement des entreprises, qu'il s'agisse de problématiques RH, RSE, de leurs missions, leur organisation, leur stratégie ou leur modèle économique.
commentaires

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  1. Avatar JeanFrançois dit :

    Chez Novavocat (SARL Com étik Team), les patrons ont une vision bien à eu des avis clients de ce qu'ils peuvent apporter au groupe Commetik :
    https://blogs.mediapart.fr/362762/blog/180819/avis-client-e-s-cometik-nova-seo-lecho-des-clones

  2. Avatar Serge dit :

    Les avis avis négatifs peuvent aussi être des opportunités pour les entreprises s'ils sont bien gérés. Beaucoup d'entreprises les gèrent de manière agressive et négative, plutôt que de s'en servir pour montrer comment ils peuvent résoudre les différentes problématiques de leurs clients.

    https://www.netoffensive.blog/repondre-avis-negatifs/

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