
Qualité, singularité, optimisation, scénarisation... Les meilleures pratiques à mettre en oeuvre par Marie Dollé, directrice des stratégies digitales de Citizen Press.
Cultiver sa singularité
Pourtant, seule une poignée d’entreprises et d’institutions parviennent aujourd’hui à « sublimer » leur potentiel de données pour construire une stratégie éditoriale performante. Mais à l’heure où la co-construction fait son chemin, notamment parmi les collectivités, la mise en récit de la data a sans doute de l’avenir. Associer partenaires et citoyens à une démarche collaborative peut les inciter à partager leurs données. Ainsi intégrées en amont au dispositif, celles-ci peuvent devenir la matière première d’un récit collectif. Par la suite, les contributeurs seront également plus enclins à partager les contenus ainsi générés.
L’optimisation « on-page » au-delà du SEO
- Sur un site ou un blog par exemple, on veillera à intégrer des boutons de partage qui répondent aux nouveaux enjeux de consommation des contenus : outre ceux menant à Facebook, Twitter ou Linkedin, on veillera à intégrer des boutons pour messageries privées comme Whatsapp. Pourquoi, également, ne pas donner la possibilité de partager les contenus via SMS ? Et surtout, il s’agira de mesurer ces partages afin d’analyser les habitudes de ses lecteurs, pour, in fine, déployer les moyens sur les bonnes plateformes.
- D’autres bonnes pratiques incluent l’introduction de widgets. Le but : estimer le temps de lecture, permettre le partage d’extraits de l’article, la mise en exergue de citations facilement partageables sur les réseaux sociaux et l’intégration d’éléments multimédias : vidéo, infographies interactives, podcasts, etc.
- Pour mieux capter l’attention, n’hésitez pas à développer vos propres widgets pour faire interagir vos lecteurs, comme le propose le blog Medium au fil de la lecture ; à moins que vous n’installiez des systèmes de « gamification » pour que vos visiteurs s’engagent avec vos contenus. Et si l’inspiration vous manque pour développer votre propre modèle, vous pouvez faire appel à des plugin comme Beopinion qui permettent de proposer des questions, sondages, pétitions ou quiz contextualisés à vos audiences.
Exemple d’optimisation sur un site/blog
- Sur une plateforme tierce, il s’agira là aussi d’adopter la même démarche d’optimisation en fonction des usages propres au médium. Sur Youtube, on ira au-delà d’une optimisation basique (titre / description) en implémentant des appels à l’action et des éléments interactifs. On pensera également à ajouter systématiquement des sous-titres. Cette démarche facilitera le référencement et répondra à une tendance croissante : la consommation de la vidéo « sans son ».Exemple d’optimisation sur Youtube
Scénariser la diffusion de ses contenus
- Avant toute chose, il faut dresser l’inventaire de ses contenus et les optimiser pour chaque canal. Un livre blanc version PDF peut être repackagé pour d’autres médias : une image sur Instagram, une citation sur Linkedin ou encore des chiffres clés sur Twitter. Un magazine print pourra, lui, être augmenté grâce à des QR codes qui renverront vers des éléments en ligne, voire de la réalité augmentée pour enrichir l’expérience de l’utilisateur.
- Certains de vos process pourront être automatisés grâce à des outils comme Sociallymap ou Limber pour que vos contenus soient exposés de manière optimale, et partagés régulièrement. Selon le site Socialmediaonlinelcasses, la durée de vie des contenus est très aléatoire en fonction des différents réseaux : 2 ans en moyenne pour un blog, 24 heures sur Linkedin, 21 heures sur Instagram, 5 heures sur Facebook et 18 minutes sur Twitter.
- Enfin, une stratégie d’influence marketing doit permettre, grâce à des outils adaptés, de diffuser ses contenus au-delà de son cœur de cible. Employés, membres des communautés proches de la marque, partenaires identifiés, journalistes, influenceurs du secteur pourront ainsi devenir des ambassadeurs de la marque ou de l’institution.
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