La RSE, a priori, on est pour. Que les entreprises puissent avoir un aspect positif sur l'environnement et la société, on ne peut que s'en réjouir. Sauf que le modèle en place présente de sérieuses limites. On en discute avec Geneviève Férone, fondatrice de Prophil, et Gildas Bonnel, fondateur de Sidièse.
Et si, derrière les belles intentions et promesses de la RSE, il y avait de réels problèmes ?
Face à l'urgence des enjeux, le formatage des dirigeant.e.s au pouvoir - politique, et au sein des entreprises -, ne laisse guère d'espoir. Gildas Bonnel, fondateur de Sidièse, note bien que le corps social est prêt, voire en attente d'actions de la part des élites. Mais Geneviève Férone, fondatrice de Prophil, regrette une inertie de celles-ci. Pas facile de changer de trajectoire lorsque l'on dirige, et que le carcan politique de l'entreprise décourage...
Alors que faire ? Tout miser sur la jeune génération ? Avide de changement, elle est consciente des problèmes et des urgences. Ce qu'il manque ? Ce sont les moyens. Alors les jeunes vont voir ailleurs...
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