fille avec un bonnet the north face

The North Face aspire le gaz carbonique de vos voitures

The North Face pousse sa démarche écologique un cran plus loin. La marque a choisi de se fournir en laine dans un ranch américain qui aspire plus de gaz carbonique qu'il n'en émet pour un impact environnemental positif.

Deuxième industrie la plus polluante après l’exploitation pétrolière, le textile serait-il prêt à réduire son empreinte écologique ? Si les fermes comme Bare Ranch se multiplient, c’est bien possible.

Installé à la frontière entre la Californie et le Nevada, cet élevage ovin produit la laine pour les bonnets de The North Face. Approché par Fibershed (organisation spécialisée dans la production textile régionale) et financé par la marque, le ranch peut se vanter de produire des émissions de CO2... négatives !
bonnets ecolos the north face

Plantez du radis blanc pour l’environnement

Le procédé est le suivant : naturellement, les plantes aspirent le CO2 de l’atmosphère. Lorsqu’un champ est laissé en jachère, le gaz est relâché dans l’air. Pour éviter ce phénomène, les équipes de Bare Ranch ont fait pousser du radis blanc avec le blé d’hiver, les couches de compost aidant ainsi à stocker plus de carbone. De plus, de nombreux arbres ont été plantés. Pour finir, une rotation du pâturage a été mise en place.

Au total, l’élevage absorbe 4 tonnes de CO2 chaque année ; de quoi annuler les émissions de 850 voitures. 

The North Face est une entreprise consciente que ses émissions polluantes viennent majoritairement de la production de vêtements. James Roger, en charge de l’écologie pour la marque, explique : « En général, quand on œuvre pour le développement durable, on réduit l’impact, on est "moins néfaste". Ici, on fait vraiment du positif, le produit fait partie de la solution. On récupère plus de carbone que l’on n’en diffuse. »

Selon la marque, le bonnet à base de laine « verte » fait partie des produits qui se vendent le mieux. En 2018, The North Face prévoit de créer plus de vêtements tissés à partir de celle-ci. Pour cela, Bare Ranch va devoir faire des petits :   « Il faut que cette idée se répande de manière plus générale, et pas seulement auprès des éleveurs-euses… Les marques doivent pousser l'initiative. Le message doit venir des deux côtés de la chaîne de l’offre. »

En plus d'oeuvrer pour l'écologie, cette initiative démontre toute la pertinence de la production sur le « territoire d'origine ». Un bel exemple pour les entreprises du textile.
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