
La planète a eu un peu de répit pendant le confinement, mais c'est loin d'être suffisant. Google Arts & Culture s'associe à cinq artistes internationaux pour créer des œuvres interactives qui montrent toute l'étendue du problème.
Le 5 juin, c’est la journée de l’environnement. À cette occasion, Google Arts & Culture et la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques lance le projet Heartbeat of the Earth. Objectif : créer des expériences qui transforment les data en art. Parce que des data sur l’impact de l’activité humaine sur la planète, on a plein. Mais présentées sous forme d’un rapport scientifique de 400 pages, ça n’est pas toujours très accessible. Les artistes ont donc leur rôle à jouer pour faire passer le message.
Comprendre le changement climatique grâce à l’art
Cinq artistes ont participé au projet lancé par Google Arts & Culture afin de créer une série d’œuvres expérimentales qui permettent d'explorer les questions liées au changement climatique. Chaque créateur a imaginé une expérience qui répond à une ou plusieurs conclusions du rapport 2018 du GIEC – 400 pages de jargon scientifique, donc. Acidification des océans, montée des eaux ou impact de l’alimentation sur le climat, ces sujets cruciaux pour l’environnement se transforment en œuvres interactives, à la fois poétiques et frappantes.
Voir la montée des eaux sur Google Street View
La montée des eaux, tout le monde est au courant. Mais à moins d’habiter sur une île directement concernée, difficile de se rendre compte de l'ampleur du problème. Les artistes finlandais Pekka Niittyvirta et Timo Aho ont réalisé une œuvre qui permet de visualiser les data avec Google Street View. Tout de suite, c’est plus parlant.
La fonte des glaces à travers les âges
À travers l’œuvre Timelines, l’artiste suisse Fabian Oefner nous permet d’observer 140 ans de fonte des glaces sur deux glaciers helvètes. Encore plus efficace qu’un avant/après.
L’acidification des océans version data
L’artiste Cristina Tarquini invite les internautes à plonger dans un océan en pleine acidification. Grâce à la visualisation interactive des données, le spectateur expérimente l’impact de l’augmentation des températures et des niveaux de CO2 sur la vie marine.
L’impact de notre alimentation sur l’environnement
Avec 13 500L d’eau nécessaires pour produire un kilo de bœuf, notre alimentation a un sérieux impact sur la planète. Et l’œuvre What we eat de la data artist Laurie Frick nous le montre sans détour. L’expérience créée avec Google Arts & Culture permet d’apprécier l’empreinte carbone des régimes alimentaires individuels aux États-Unis, au Royaume-Uni et en France.
Toutes les expériences interactives de la collection Heartbeat of the earth sont disponibles ici.
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