
En réponse au scandale Cambridge Analytica et dans la mouvance du hashtag #DeleteFacebook, l’artiste et activiste Jeremy Deller enjoint les habitants de Londres et de Liverpool à quitter la plateforme. Et c'est loin d'être facile.
Écrites noir sur rose, les guidelines de l’artiste britannique Jeremy Deller ne sont pas passées inaperçues. Imprimées près de 2 000 fois, distribuées et placardées près des stations de métro Euston, Liverpool Lime Street et à Rathbone Place, où siègent les bureaux britanniques de Facebook, elles expliquent, sans détour et en 6 étapes, comment se débarrasser définitivement de son précieux compte bleu.
#DeleteFacebook @jeremydeller’s response to Facebook news pic.twitter.com/FPGOZAZxew
— @RRUNEWS (@rrunews) 21 mars 2018
Interviewé par The Guardian, Jeremy Deller affirme avoir mené l’opération en partie à cause de l’implication de Facebook dans les élections américaines et du manque de responsabilité et d’honnêteté de son créateur dans la gestion des données de ses utilisateurs. Et s’il a en réalité rédigé ces instructions avant que le pot aux roses ne soit découvert, on fait rapidement le lien avec l’affaire juteuse du moment. Il y a quelque jours, The Observer révélait que l’entreprise Cambridge Analytica a aspiré les données de quelques 50 millions de comptes Facebook, lesquelles ont été utilisées pour influencer les votes de la dernière élection présidentielle américaine. Sur Twitter, le hashtag #DeleteFacebook n'a pas tardé à se répandre comme une trainée de poudre.
Où l'on apprend, stupéfait, que la simple analyse de 300 de vos "like" sur Facebook suffisent à dresser votre profil psychologique avec la même précision que votre conjoint... #DeleteFacebook https://t.co/1lR9b471pS
— Thierry Salomon (@ThierrySalomon) 27 mars 2018
il y’a trois ans je parlais déjà de ça! #DeleteFacebook pic.twitter.com/O9qqN1NLQr
— #313 (@mALiKbLeDoSs) 27 mars 2018
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