Dans la capitale historique et mondiale de l’automobile, Le Mans Tech impulse les mobilités décarbonées et inclusives du futur. Interview de Magali Alix-Toupé, la déléguée générale de Le Mans Tech.
Quelles sont les activités de Le Mans Tech ?
Magali Alix-Toupé : Le Mans Tech fédère les acteurs de son écosystème autour de deux thématiques qui sont principalement : les nouvelles mobilités et les cleantech. Nous faisons émerger des initiatives sur le territoire et nous les valorisons sur le plan national ou international.
Quels types d’acteurs et de start-up peut-on trouver dans votre écosystème ?
Magali Alix-Toupé : Dans notre écosystème, nous avons, à la fois des grands groupes comme Orange, SNCF ou encore Renault, et des start-up, qui sont sur toutes les thématiques de la mobilité et du service, comme la micromobilité avec Wello (un véhicule urbain connecté et solaire). Nous avons aussi dans notre écosystème des acteurs institutionnels comme Le Mans Métropole et des universités.
Quelles sont les pépites accompagnées par Le Mans Tech qui inventent aujourd’hui les mobilités de demain ?
Magali Alix-Toupé : Nous avons par exemple Furion, qui est une moto hybride ou encore Ian Motion, une entreprise qui développe du rétrofit et qui transforme les moteurs thermiques en moteurs électriques. Le Mans Tech accompagne également Sound to Sight positionné sur le marché du design sonore ou encore Mazira qui travaille autour du biogaz. Ensuite, nous avons des projets comme Qairos Énergies, qui est un fabricant et producteur d’hydrogène vert. L’idée de Le Mans Tech, c’est aussi de couvrir toute la chaîne de valeur puisque sur les nouvelles mobilités, il y a de vraies réflexions sur la décarbonisation. Au-delà des véhicules en eux-mêmes, on doit réfléchir en amont sur leur approvisionnement et sur les infrastructures à développer autour. Notre objectif, c’est que le couple véhicule/infrastructure soit le plus décarboné possible.
Avez-vous des exemples de synergies fructueuses entre acteurs de la mobilité et start-up ?
Magali Alix-Toupé : C’est un réseau qui est fondé sur l’humain. Aujourd’hui, nous avons des start-up qui sont hébergées chez des groupes comme STMicroelectronic pour créer de la synergie humaine autour des expertises de chacun. L’ACO (Automobile Club de l’Ouest), installée sur le site du Mans, met à notre disposition des bureaux. Nous avons donc un showroom et une salle de conférence. Les jeunes pousses peuvent ainsi recevoir leurs clients, leurs fournisseurs et leurs prospects dans un lieu emblématique en France. Il y a des synergies au niveau industriel, les grands groupes accompagnent donc les start-up sur l’industrialisation de leurs produits. Après, il va y avoir de l’expérimentation car les grands groupes peuvent être consommateurs de certains services innovants. La proximité aide les entrepreneurs à accéder à des marchés. Orange, par exemple, s’intéresse à nos start-up localement et leur confie des premiers marchés.
Pour en savoir plus, retrouvez l'intégralité de l'interview sur la plateforme du Groupe Renault.
Participer à la conversation