Et si la Machine nous faisait découvrir certaines émotions ? Pour sensibiliser les populations aux ravages du conflit syrien, l’UNICEF a créé une I.A. qui transforme les villes du monde occidental en zones de guerre.
Plus marquante qu’un débit de chiffres, la photo est vectrice d’émotions. Elle permet d’attirer l’attention du spectateur. En 2015, la photo du petit Aylan Kurdi, retrouvé sans vie sur une plage turque, avait par exemple suscité de nombreuses et vives réactions.
Pour allier proximité et puissance des images, l’UNICEF et le groupe Scalable Cooperation ont donc créé une Intelligence Artificielle. Celle-ci « superpose » des photos de la ville d’Homs (Syrie) à d’autres clichés de grandes villes connues de tous. Les ravages d’un conflit à l’autre bout du monde semblent tout de suite plus réels à la vue de Paris en ruines.
L’intelligence Artificielle, en plus d’être capable de modifier des photos pour un rendu assez réaliste, apprend. Grâce au machine learning, les visiteurs du site peuvent aider Deep Empathy à gagner en efficacité : via un questionnaire, on sélectionne les photos que l’on trouve les plus émouvantes et représentatives du conflit syrien, l’intelligence artificielle se charge du reste.
Aux États-Unis, un artiste avait également incrusté des hologrammes de réfugiés syriens en réalité augmentée, un dispositif choc assez impressionnant.
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