5%, le collectif qui veut réconcilier le cinéma et la planète

« Oh captain my captain », « On a voulu niquer l’Ousbek ? ! », « Luke, je suis ton père » …

 

Tout le monde a un film préféré, une scène qui fait frissonner ou rire, un dialogue que l’on peut réciter par cœur. Le cinéma a ainsi contribué à façonner nos imaginaires et nos références collectives. C’est donc un levier puissant pour créer ou amplifier le récit de la transition écologique. Mais pour être prise au sérieux, l’industrie cinématographique doit elle aussi effectuer sa transition. Et il y a du boulot …

 

Quelle est l’empreinte carbone d’un rêve ?

Pour ceux que vous faites en fermant les yeux, aucune idée. En revanche, le cinéma en a une et elle est assez lourde : le bilan carbone d’une salle de cinéma en France est en moyenne de 1000 T de CO2 par et de 2400T pour les multiplex. Et les tournages sont parfois encore plus polluants.

 

Tous les films n’ont pas le même impact environnemental mais l’usine à rêve qu’est le cinéma est bien une usine. Il est donc temps pour l’industrie d’opérer sa transition écologique. C’est l’objectif du Collectif 5% qui se lance dans cet épisode !

 

Né au Arcs Film Festival et créé dans le cadre de son programme “Déplacer les Montagnes”, ce collectif veut unir toute la filière pour œuvrer rapidement et concrètement pour un cinéma résilient, désirable et sobre.

 

On en parle avec certain.e.s de ses membres :

  • l’activiste pour la justice sociale et environnementale Camille Etienne
  • la productrice Sandrine Brauer, co-fondatrice du collectif 50/50
  • la responsable du développement chez Etoile Cinémas et cofondatrice du festival Imperceptibles, Alix Ménard
  • l’auteur et metteur en scène, Samuel Valensi, responsable du secteur culturel du Shift project
  • le président de Jour de fête et président du syndicat des distributeurs indépendants, Etienne Ollagnier
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