
Mad & Woman profite du 8 mars pour promouvoir le feminist advertising : une tendance réelle de société qui pourrait se révéler gagnante pour les annonceurs.
Alors que les femmes influencent à elles-seules 85% des biens et services de notre monde, elles restent 91% à ne pas se reconnaître dans les publicités, elles s'insurgent aujourd'hui, et c'est bien normal.
Le dernier scandale à 48h de la journée internationale des droits des femmes : la campagne d'affichage d'Yves Saint Laurent épinglée sur Twitter via le hashtag 'YSL Retire Ta Pub Dégradante'. Accusée de véhiculer une image des plus dégradantes de la femme, la campagne a reçu une cinquantaine de plaintes pour divers motifs : images dégradantes, femmes-objets, valorisation de l'anorexie et même incitation au viol que suggèrent les jambes écartées... En ce sens, le jugement de l'ARPP est très attendu le vendredi 10 mars. On félicite au passage Stéphane Martin, directeur général de l'autorité chargée de réguler la publicité, qui énonce «un manquement incontestable».
C'est affligeant comme en 2017 la femme est encore considérée comme un objet sexuel #shameonyou #Weary #YSLRetireTaPubDegradante pic.twitter.com/38IZnfY3dk
— Yasmine (@YasmineGbs) 8 mars 2017
Les marques et leurs agences ne peuvent plus donner le statut d’objet aux femmes, ni même les cataloguer dans des rôles en total désaccord avec ce qu'elles sont dans la vraie vie. Nous devons impérativement mettre en place des outils, des engagements et des actions qui favorisent une juste représentation de la place des femmes dans notre société en défendant un principe de parité et d'égalité des chances.
Le feminist advertising est une publicité qui promeut une image des femmes et des hommes non stéréotypée. Cette forme de publicité encourage la confiance en soi, l’empowerment, le partage équitable des tâches, l’égalité des salaires et l’égalité des opportunités.
Selon Andi Zeisler, journaliste américaine : « il y a une adhésion des célébrités, de la culture de masse et des consommateurs pour la notion de féminisme : ce n’est plus un gros mot, c’est devenu une identité cool, rigolote et accessible que n’importe qui peut adopter ».
Nous ajouterons que le feminist advertising, au-delà d’être en adéquation avec la société, est un pari gagnant. Associer son image avec le féminisme c’est valoriser les femmes grâce à des valeurs positives, intelligentes et d’avant-garde.
Joyeuse journée à toutes et à tous.
Christelle Delarue,
CEO de Mad & Woman
La femme @YSL 2017 est une pute droguée. Quelle décadence ! #YSLRetireTaPubDegradante
— Le Spychologue (@LeSpycho) 8 mars 2017
Tout est laid dans les deux affiches d'@YSL, ce squelette humain, les positions, le message.. #YSLRetireTaPubDegradante #YvesSaintLaurent
— Raphaël Charnay (@daslied2000) 8 mars 2017
@yslbeauty @YSL #YSLRetireTaPubDegradante Insupportable, révoltant, immonde.
— Clo (@CloMahera) 8 mars 2017
Bien entendu, les assoc' catholistes et les @LRonssin ne réagissent pas aux pubs YSL #JDÇJDR #YSLRetireTaPubDegradante #vousêtesdesmonstres
— LaScience 月光 (@Gekko_Hopman) 8 mars 2017
"Partout où l’homme a dégradé la femme, il s’est dégradé lui-même. "
Charles Fourier #JourneeDesDroitsDesFemmes #YSLRetireTaPubDegradante pic.twitter.com/zfnP69ctdS— Zahra Adam (@AdamZahraBx) 8 mars 2017
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