Une IA va bientôt remplacer les test sur les animaux

Une IA va permettre de supprimer les tests sur les animaux

Bonne nouvelle, le Big Data va bientôt pouvoir épargner les animaux de laboratoires. Des scientifiques ont développé une Intelligence Artificielle qui permet d'analyser les molécules chimiques sans les tester sur des êtres vivants.

Dans le monde de la cosmétique, la tendance est à la clean beauty et les produits non-testés sur les animaux sont de plus en plus prisés. Les marques en ont conscience. En témoignent la nouvelle gamme de maquillage de l’enseigne britannique Primark ou la récente collaboration entre Crayola et Asos. La réglementation européenne renforce la tendance. Mais il est encore certains produits qui ne peuvent pas être commercialisés sans la case tests sur les animaux. Cela concerne notamment les produits pharmaceutiques ou les cosmétiques à destination du marché chinois.

Un algorithme pour remplacer 57% des tests sur les animaux

Une équipe de chercheurs américains a mis au point un algorithme capable remplacer les tests sur les animaux. En utilisant les données d’anciens tests, le programme a appris à prédire la toxicité de dizaine de milliers de molécules chimiques. L’algorithme permet de remplacer neuf tests différents – corrosion cutanée, irritation oculaire …- qui représente 57% des expérimentation sur les animaux.

Et ça fonctionne plutôt bien. Les résultats de l’étude indique l’algorithme est aussi fiable que les tests sur les animaux. Dans certains cas, le programme nourri au Big Data est même plus efficace. Le taux de prédiction correcte de l’IA culmine à 87% alors que les tests sont fiables à 81% en moyenne. À choisir, on préfère la version successful et qui évite de gaver les rats de médicaments !

C’est une bonne nouvelle, mais ce n’est qu’un premier pas. L’Europe a définitivement aboli la vente de produits cosmétiques testés sur les animaux. En revanche, l’interdiction ne concerne pas les produits pharmaceutiques. Ces derniers doivent toujours être testés sur les animaux avant leur commercialisation pour les humains. D’après Mike Rasenberg, de l’Agence européenne des produits chimiques, « d’un point de vue scientifique, il y a encore beaucoup de chemin à parcourir. Personne n’aime les tests sur les animaux mais en matière de toxicologie, on ne peut pas encore tout faire avec un ordinateur». 

Crédit Image : GettyImages

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