
Le prochain opus de Lars von Trier devrait s’intituler ‘The House That Jack Built’: un film d’horreur largement inspiré par Donald Trump, celui qu'il nomme le roi rat.
C’est dans une interview accordée au Guardian que le célèbre réalisateur danois a fait cette révélation. Le long-métrage devrait sortir en 2018 et, selon ses mots, repose sur « l'idée que la vie est mauvaise et inhumaine, ce que prouve malheureusement l'émergence récente de l'Homo Trumpus - le roi rat. » Une référence cinglante et à peine dissimulée au nouveau président des États-Unis, Donald Trump.
Le pitch ? L’évolution de vie, sur une période de douze ans, d’un homme extrêmement intelligent qui, au fur et à mesure des meurtres qu’il commet, se transforme en serial-killer. La métamorphose d’un homme ordinaire en meurtrier… « Un film de serial-killer comme vous n'en avez jamais vu », selon Variety. Habitué à créer la controverse et à bousculer les esprits de ses téléspectateurs, nul doute que The House That Jack Built fasse polémique.
Lars Von Trier and Vampyr (1932) pic.twitter.com/XY1zMLOahO
— 坤坤 (@Jackun5) 13 février 2017
On se souvient de la promotion savamment orchestrée de Nymphomaniac : une recrudescence de teasers et de clichés qui avait opéré un processus parfait d’assimilation du sujet (pourtant peu évident) de l’addiction sexuelle par le public, choqué ou pas. Il semblerait que celle de The House That Jack Built a déjà débuté : la semaine dernière, Lars Von Trier a partagé une photo de lui, en noir et blanc, une faux à l’épaule, prêt à sonner la cloche. Une référence cinématographique, à Vampyr ou l'étrange aventure d'Allan Gray.
A l’affiche de The House That Jack Built, Matt Dillon, qui incarne le rôle principal, Bruno Ganz (La Chute), Riley Keough (American Honey) et Sofie Gråbøl (The Killing). Le tournage est prévu pour mars en Suède, avant de s’installer à Copenhague en mai, au Danemark.
Participer à la conversation