
Les inégalités de richesses dans le monde sont de plus en plus importantes. Des chiffres alarmants publiés par Oxfam, l’institut contre les injustices et la pauvreté.
D’après Mark Goldring, directeur d'Oxfam au Royaume-Uni : « La concentration extrême des richesses par un petit groupe n’est pas le signe d’une économie fleurissante mais au contraire le symptôme d’un système qui échoue, notamment pour les millions de personnes pauvres qui travaillent dur et sont payées au salaire minimum. »
L’inégalité homme/femme, encore et toujours
À l’échelle mondiale, les hommes possèdent plus de terres, d’actions et autres actifs que les femmes. À travail égal, ils sont mieux payés et occupent des postes prestigieux et mieux rémunérés. Au contraire, les femmes sont surreprésentées sur les postes les moins sûrs.
Des inégalités injustifiables
Il est clair que les niveaux actuels d'inégalités dépassent ce que le talent et le travail peuvent justifier : aujourd'hui, le PDG d'une entreprise du FTSE 100 (équivalent britannique du CAC 40) touche 5 millions d'euros par an en moyenne, il faudrait 160 ans au salarié moyen pour gagner la même somme.
D'autre part, les grandes fortunes sont souvent issues d'un héritage ou d'une situation de monopole.
Participer à la conversation