Le chiffre apparait dans le dernier rapport de l’UNICEF. Mais Internet est-il vraiment pensé pour eux ?
Le scénario positif pour les années à venir ? Le numérique devient un vecteur de bien-être et de connexion aux autres pour les enfants stigmatisés pour des raisons de pauvreté, d’appartenance ethnique, de sexe ou encore de handicap.
Le scénario catastrophe ? Accessible à une poignée de chanceux, le numérique créera de nouvelles fractures.
Focus sur les solutions apportées par le rapport.
1) Constats clés : un internaute sur trois dans le monde est un enfant ou un adolescent de moins de 18 ans
- Les enfants accèdent à Internet de plus en plus tôt : dans certains pays, les moins de 15 ans sont aussi susceptibles d’utiliser Internet que les adultes de plus de 25 ans, révèle UNICEF. La génération des moins de 13 ans, elle, regorge de « clandestins » que l’on peine encore à identifier puisque la majorité des clauses d’inscription leur interdisent, officiellement du moins, d’accéder à la plupart des plateformes. Ils sont pourtant bel et bien actifs, révélait Heaven dans ses études consacrées aux pré-adolescents sur les réseaux.
- L'expérience en ligne se fait plus individuelle et manque de supervision : les smartphones favorisent une « culture de la chambre », dans laquelle l’accès à Internet de nombreux enfants devient plus personnel et privé.
- Des fractures : dans le monde, environ 29 % des jeunes – soit 346 millions de personnes – n’ont pas accès à Internet. Les jeunes Africains sont les moins connectés. Environ 60 % d’entre eux n’utilisent pas Internet, contre seulement 4 % en Europe. À l’échelle mondiale, les hommes sont aussi plus nombreux que les femmes à utiliser Internet en 2017. En Inde, moins d’un tiers des internautes sont des femmes.
- Des opportunités : la technologie numérique offre aux enfants des possibilités d’apprentissage et d’éducation, notamment dans les régions isolées et durant les crises humanitaires. Elle leur permet également d’accéder à des informations sur les problèmes de leur communauté et, ce faisant, de contribuer à leur résolution.
2) Le numérique, un levier indispensable pour apprendre, se connecter aux autres et faire entendre sa voix
Les récentes initiatives du Youtubeur français Jérôme Jarre abondent dans ce sens et permettent ainsi à certaines communautés en souffrances de faire entendre leur voix à travers le monde.
3) Fractures du numérique = opportunités manquées
4) Plus de vulnérabilité face aux dangers
Depuis 2012, UNICEF estime que 100 millions d’enfants se sont connectés à Internet pour la première fois. Sans mesure de protection, les enfants les plus défavorisés seront ainsi confrontés à des risques plus grands.
5) L’absence totale de vie numérique est aussi néfaste que le fait d’être trop connecté
Certaines apps à l'instar de Gallery Guardian permettent notamment aux parents d’être alertés lorsque leur enfant reçoit ou envoie des photos explicites ou à caractère sexuel. Si ce contrôle nécessite le consentement des deux parties prenantes, il est aussi la preuve que des compromis peuvent être trouvés via le numérique.
Parmi les solutions avancées pour leur promettre un paysage numérique plus facile d’accès et sécurisé : Faciliter et faire baisser le coût de la connectivité, protéger l’identité et la vie privée des enfants en ligne, leur apprendre à s’informer et à se connecter en toute sécurité et les placer au cœur de la politique numérique !
Pour lire l’intégralité du rapport, c’est par ici : La situation des enfants dans le monde 2017 : Les enfants dans un monde numérique
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