
Fébrilement, elles font défiler les vestes vintage et les petites robes d'été sur leur téléphone. C'est la première chose qu'elles font au réveil, la dernière avant de se coucher.
Cela avait pourtant bien commencé. Il s'agissait de faire des économies, de dénicher des « pépites » et de se faire plaisir sans avoir le sentiment d'avoir contribué à déverser des litres de liquides toxiques dans une rivière d'Asie du Sud-Est. Quelques années plus tard, Noûr*, Marie* et Soline* ont mis le doigt dans un engrenage fait de pulls en cachemire douillets et de sandales à talons. Plusieurs heures par jour, elles épluchent les pages Vinted en quête de bonnes affaires, et n'arrivent pas à se dépêtrer de cette manie « un peu ridicule. » D'ailleurs, elles n'en ont pas forcément envie. Confessions d'accros au shopping « responsable ».
« C'est la première chose que je fais quand j'ouvre les yeux »
La première fois que Marie, 28 ans, ✔ Accédez à tout le contenu du site ✔ Soutenez notre rédaction Déjà abonné ? Connectez-vous
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