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Vous faites quoi en août 2050 ?

L’Organisation Météorologique Mondiale a fait appel aux animateurs météo de différents pays. L’idée : présenter ce à quoi pourrait ressembler le bulletin du mois d’août 2050. On va peut-être reconsidérer les vacances en Bretagne…

A l’occasion de la Conférence annuelle sur le climat des Nations Unies, qui se tient à Lima du 1er au 12 décembre, l’OMM a présenté les bulletins météo de l’avenir. En plus de la France, l’organisation a aussi diffusé les bulletins prospectifs du Pérou, de l’Allemagne, du Canada, du Vietnam, de l'Espagne et de bien d'autres pays. Au programme : des températures qui dépassent les 40 degrés dans l’après-midi, mais aussi, ne vous réjouissez pas trop vite, de violents orages…

Si dans certains pays, on s’en sort avec un coup de chaud, nos amis canadiens doivent déserter les Îles-de-la-Madeleine à cause de la trop importante montée des eaux. Quant à la France, la vidéo précise que ces températures ont déjà été atteintes…lors de la canicule de 2003. Un phénomène qui risquerait de se reproduire un été sur quatre, d’après les scientifiques.

Selon l’OMM, « les bulletins présentés sont des scénarios envisageables, et non de véritables prévisions. Mais ils sont fondés sur les éléments scientifiques les plus récents, et brossent un tableau très convaincant de ce que notre quotidien pourrait être (…) ».

Des vidéos qui visent avant tout à soutenir les gouvernements dans les négociations menées dans le cadre de la Conférence des Nations Unies. « La vision d’un avenir irrémédiablement compromis par le changement climatique ne doit pas nécessairement se réaliser », a déclaré Christiana Figueres, Secrétaire exécutive de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques.

Mais les négociations sont jugées parfois trop faibles par les associations. Greenpeace, notamment, dénonce des négociateurs qui restent « léthargiques ». Dans ce contexte, des militants de 7 pays d’Amérique latine et d’Europe ont déployé hier matin une banderole de 45 mètres à Nazca, au Pérou, sur un des sites historiques du pays. La banderole indique, en anglais « Il est temps de changer ! Le futur sera renouvelable ». Jean-François Julliard, Directeur Général de Greenpeace France, indique « Il faudra beaucoup plus que des envolées lyriques et un accord en demi-teinte. (…) Seuls des actes forts pour la transition énergétique, des engagements mesurables, contraignants, seront la marque d’une volonté réelle de lutter contre les dérèglements climatiques. » 


  

Mélanie Roosen

Mélanie Roosen est rédactrice en chef web pour L'ADN. Ses sujets de prédilection ? L'innovation et l'engagement des entreprises, qu'il s'agisse de problématiques RH, RSE, de leurs missions, leur organisation, leur stratégie ou leur modèle économique.

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