Moms don't quit

Et si les mamans démissionnaient ?

Élever son enfant ou travailler : un choix archaïque ? En Italie, certaines femmes n'ont pas toujours la liberté de faire les deux... Une réalité dénoncée par FCB Milan.

Depuis des années, en Italie, les patrons forcent leurs salariées à rédiger des lettres de démission pré-remplies au cas où elles tomberaient enceintes. Pratique pour l’entreprise, mais pas franchement éthique : entre carrière et vie de famille, les femmes doivent choisir.

Pour la fête des mères, FCB Milan et le journal Corriere della Sera tiennent à montrer l’absurdité d’un tel choix avec une opération un peu particulière… Intitulée « Moms don’t quit », la campagne invite plusieurs mères à présenter leur démission non pas à leurs patrons, mais à leur progéniture.

Moms Don't Quit - English Version

Les réactions sont sans appel : hors de question pour un enfant de laisser filer sa maman. Pour les équipes de FCB Milan, l’ambition est de montrer la voie vers un nouveau modèle en Italie, où certains préjugés persistent. Les internautes sont invités à réagir et à témoigner leur soutien à ces femmes à l’aide du hashtag #momsdontquit.

Moms don't quit affichage

La campagne se décline également sur le site dédié où l’on retrouve les témoignages de mères ou de spécialistes des ressources humaines, une campagne d’affichage, une chanson, et une pétition.

Moms Don't Quit

Mélanie Roosen

Mélanie Roosen est rédactrice en chef web pour L'ADN. Ses sujets de prédilection ? L'innovation et l'engagement des entreprises, qu'il s'agisse de problématiques RH, RSE, de leurs missions, leur organisation, leur stratégie ou leur modèle économique.
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