
Annelie Nordström, présidente du plus grand syndicat de Suède, change de sexe pour alerter l’opinion publique sur les écarts de salaire entre hommes et femmes. Devenir un homme ou subir…
Annelie Nordström, la présidente du plus grand syndicat de Suède, Kommunal, a décidé de donner de sa personne pour protester contre la discrimination salariale que subissent les femmes suédoises depuis plus de 30 ans. Elle a donc opté pour un «changement de sexe» et invite les femmes à se joindre à elle. Puisque les mentalités tardent à évoluer, la solution la plus efficace à ce jour est de devenir un homme.
La campagne nationale signée de l’agence Volontaire est illustrée par un film qui met en scène l’étonnante transformation d’Annelie Nordström ; elle est relayée en presse, en affichage, sur le web, les réseaux sociaux et à travers une série de manifestations outdoor. Une application est même proposée à ces femmes pour effectuer un changement de sexe rapide.
En Suède, au cours d'une vie professionnelle, une femme gagne en moyenne un quart de millions d'euros de moins qu'un homme en effectuant le même travail et ce, depuis plus de 30 ans maintenant. Chaque jour, les suédoises travaillent trois heures gratuitement : sur cinq heures payées à un homme, une femme n’est payée que deux.
En France, selon le Figaro qui cite l’étude parue hier de l’INSEE, les femmes gagnent en moyenne 42% de moins que les hommes, c'est-à-dire 16 700 euros annuels.
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