
Un téléphone qui fait de la philosophie existentielle, la vie d’une piscine de Manhattan et une forêt enchantée. Les Unes du New Yorker s’animent dans des court-métrages réalisés dans le cadre d’un partenariat entre le magazine et Qualcomm.
Si ces films permettent au magazine de faire preuve de créativité en mettant en scène des univers issus de ses Unes, ils sont aussi un habile - et pas vraiment subtil - rappel de l’implication de Qualcomm dans le développement de la téléphonie mobile (chipset Wifi, processeurs etc…)
Dans la « Forêt enchantée » d’Emily Carmichael, l’héroïne utilise son téléphone comme principal outil de balance entre le bien et le mal dans un monde semi-fantastique. Le second film, réalisé par Peter Huang, met en scène un smartphone prenant conscience de son existence (comme dans I, Robot, mais sans Shia Labeouf... c’est donc plus réussi). Enfin, le dernier court-métrage est l’œuvre de Lucy Walker. Dans celui-ci, la réalisatrice de The Crash Reel nous invite à contempler la vie d’une piscine du Lower East Side de Manhattan en érigeant un portait de la communauté qui l’occupe au fil d’une journée.
Un bel exemple de production de contenus réussie : preuve qu'un contenu, même en étant "brandé", peut être de qualité.
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