
Les équipes de la WWE étaient présentes à Paris pour partager leur stratégie de développement du catch en France et à l’international. L’occasion de revenir sur l’impact et l’influence de cette « organisation média intégrée » reconnue comme un des leaders du divertissement.
Ceux d’entre vous nés dans les années 70/80 se souviendront certainement de Hulk Hogan, star internationale du catch, de sa moustache blonde assortie à sa chevelure ornée d’un bandana rouge vif. Un personnage déjà très « marketé » qui aura lancé la Hulkmania au travers de déclinaisons de jouets, de dessins animés et autres images Panini.
Depuis la machine WWE n’a cessé de prendre du poids avec une présence 52 semaines/an qui permet de toucher 650 millions de foyers à travers le monde et de se positionner comme la 5ème marque sportive la plus rentable (le n°1 étant sans surprise le Superbowl).
Et lorsque Stefan Kastenmüller, General manager Europe annonce sa stratégie 2016 la ligne est tracée : « ce sera le développement sur les réseaux sociaux en priorité ». Avec 575 millions de followers dont 390 millions de fans sur Facebook, on ne peut que reconnaitre que la matière première est bel et bien là ! Et à ceux qui associent encore le catch à un élément spécifique de la pop culture américaine, les chiffres les feront mentir puisque 82% des fans de la WWE (toutes pages confondues) proviennent d’autres pays. Une matière première propice à s’exprimer sur le second écran avec ou sans l’application WWE qui comptait déjà 21 millions de téléchargements.
Et pour étendre son emprise, la marque média joue 2 cartes dans sa stratégie de diversification :
- La multiplication des programmes : les événements en live (RAW, Superstars…), les émissions « highlight (Bottom Line, After Burn…), mais également en développant une émission de télé réalité pour conquérir une cible plus féminine avec Total Divas (cf visuel) diffusé sur E! Entertainment, une émission WWE Vintage pour les passionnés et Slam City sur la cible des enfants.
- Une stratégie de licence qui se déploie : jouets, images, jeux vidéo… la licence étend ses tentacules
Diffusée sur AB1 en France, la WWE progresse mais reste cantonnée au stade de « fan culture ». 2016 marquera-t-il le basculement du catch vers la pop culture française ?
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