
À l’ère conversationnelle, l’appli Binky aux allures de faux réseau social inverse la vapeur et génère du contenu à l’infini avec lequel vous pouvez interagir… sans que personne ne le voit.
À l’origine, Binky avait pour vocation de se moquer des likes, des timelines infinies et du scrolling intempestif, mais aussi et surtout de ces sphères communautaires assommantes qui nous emprisonnent au quotidien.
Gratuite sur iOS, l’application a déjà fait couler beaucoup d’encre et attiré beaucoup de curieux. Tellement d’ailleurs, qu’une version Android pourrait bien voir le jour prochainement.
Sur quoi allez-vous tomber ensuite ? Un chou-fleur ? Diana Ross ? Continuez de scroller pour le découvrir ! Contrairement aux applications analogues comme Facebook, Twitter ou Instagram, Binky ne vous stressera pas et ne vous fera pas détester vos amis. Binky ne fera qu'attirer votre attention là où elle est censée être : sur votre téléphone.
- Binky.rocks
Générant des flux de contenus infinis, Binky reprend les codes de nos réseaux sociaux préférés à une ou deux exceptions près : la timeline génère des contenus futiles totalement aléatoires et quand bien même tenteriez-vous de liker, de commenter ou de partager ( « re-bink » ), rien de ce que vous ferez n’atteindra ou n’influencera votre communauté, puisque cette dernière est en fait inexistante.
Un contenu vous plaît ? Vous pouvez le liker ! Vous pouvez également le reposter. Faites tout ce que vous voulez avec Binky, de toute façon quoi que vous entrepreniez - personne ne le verra jamais.
- Binky.rocks
Vous serez seul face à vous-même et chaque action de partage entreprise sera par définition totalement vaine puisque les comportements souvent nombrilistes que nous adoptons en ligne n’ont d’autre finalité que d’être vus par nos pairs. Avec Binky, et sans personne avec qui partager, vous naviguerez dans un océan de vide communautaire et serez condamné à errer, ou plutôt à scroller pour l’éternité.
Et c’est bien le but. La démarche, bien qu’humoristique, relève surtout de la satire sociale. Léthargie, addiction aux réseaux sociaux ou au smartphone, voyeurisme, narcissisme… Le contenu devient de plus en plus optionnel, les commentaires postés à la pelle vides de sens et la véritable recherche d'informations superficielle.
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