
Le Times et le Sunday Times ont misé sur une intelligence artificielle pour améliorer le nombre de leurs abonnements. Nom de code ? « James », un prénom semble-t-il répandu chez les majordomes Outre-Manche.
« L'idée est que, si nous avons des centaines de milliers d'abonnées, nous devrions avoir des centaines de milliers de parcours différents », explique Alan Hunter à Digiday, à la tête du service digital du Times. Derrière cette volonté d'individualiser chaque expérience, les deux médias espèrent récupérer de la donnée pour augmenter les chances de transformation en abonnés ou pour réduire les chances de désabonnements.
Un concierge digital à 1 million d'euros
Ce petit bijou de technologie a reçu 1 million d'euros de financement du Google's Digital News Initiative, un fonds d'investissement de Google visant à aider les médias européens à développer de nouvelles technologies pour renforcer leur business.
Vers 3 millions d'abonnés
Grâce aux données du Times et à des algorithmes de modèles prédictifs perfectionnés, James va adapter chaque mot et chaque minute de diffusion aux lecteurs pour leur envoyer de l'info qui leur donne envie de s'abonner. Où, dans une moindre mesure, de ne pas se désabonner.
Une phase tests de 6 mois est prévue. Pour le moment, le média va se concentrer sur le format e-mail pour personnaliser sa communication. Ensuite, James enverra des messages et des textos. Comprendre les préférences personnelles de chaque utilisateur entre mails, portable et desktop fait aussi partie du plan. De là à enfermer l'internaute dans une bulle ?
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