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Néo-nazis et extrémistes ont trouvé refuge sur Google+

Nationalistes et trolls néo-nazis se rassemblent sur Google+ depuis qu’ils ne trouvent plus asile sur Facebook et Twitter. Ces derniers avaient durci leurs règles contre les propos extrémistes depuis l’épisode dramatique de Charlottesville en Virginie l’été dernier.

Alors que Facebook et Twitter se sont montrés intransigeants sur les propos antisémites et racistes, selon le Guardian, des groupuscules d'extrême droite ont trouvé une brèche sur Google +, selon The Hill.

Une tendance qui remonte à l’été dernier. Lors d’une manifestation de l’extrême-droite américaine, du Ku Klux Klan aux néo-nazis, dans la ville de Charlottesville, l’un des membres de ces groupes a foncé dans la foule d’opposants. Le bilan est d’un mort et de 19 blessés. À la suite de cet événement, des propos racistes et antisémites avaient été partagés sur Facebook et Twitter. Les deux réseaux sociaux avaient réagi immédiatement en supprimant les contenus. Depuis, c’est sur Google + que se sont installées ces communautés.

« Challenge accepté »

Ces groupes regroupent de quelques centaines à quelques milliers de membres et fonctionnent comme sur Facebook. Certains ont disparu, mais d’autres restent actifs, avec des liens directs vers des discours haineux, des contenus nationalistes ou pro état islamique, et ceci malgré la politique de Google +. On y trouve, par exemple, une image de femme noire tenant un panneau « Ils ne peuvent pas nous tuer #BlackLivesMatter » à côté d’un homme, membre du Ku Klux Klan, avec un revolver et une pancarte indiquant « Challenge accepté ». Glaçant.

Face à ces signaux de haine, Google a répondu qu’il prenait le problème très au sérieux. « Nous avons des règles strictes contre les propos violents de même que contre les organisations terroristes et nous prenons des mesures immédiates lorsque nous constatons des infractions. Nous avons une équipe dédiée pour supprimer les contenus violents et les discours de haine de nos plateformes, Google + inclus. Nous reconnaissons que nous avons encore beaucoup à faire et nous sommes déterminés à nous occuper du problème », a indiqué le géant californien.

Le directeur du Center on Extremism ADL, Oren Segal a indiqué que même si Google + n’était pas le réseau social le plus populaire chez les nationalistes blancs, face à Twitter ou d’autres plateformes, « la communauté et le recrutement se passent quand même sur la plateforme ». « Nous avons vu comme les activités en ligne peuvent mener à des conséquences réelles mondiales », a-t-il insisté. Après Google +, à qui le tour ?

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