En marge de Netflix, une entreprise américaine tente de se positionner sur le marché du streaming vidéo. Sa particularité ? Avoir choisi le segment de la « pleine conscience » pour ses contenus. Top ou flop ?
« Yoga is the new black. » Ce titre aurait tout à fait sa place sur la plateforme Gaia. Car, en marge de
Netflix et de sa série à succès «
Orange Is The New Black », ce site de streaming vidéo mise sur la vibe de la pleine conscience. « Guérir l’esprit », « Nourrir votre tête », « Le pouvoir du coeur » … En tout,
Gaia propose un répertoire de 9 000 vidéos, moyennant un abonnement de 9,95 $ par mois. Au programme : du
yoga, de la méditation mais aussi des documentaires et films sur des pseudo-sciences. Le média britannique
The Independant ne s’est d’ailleurs pas privé en juin dernier de se moquer d’une vidéo diffusée sur Gaia affirmant la découverte d’un alien momifié au Pérou.
Le business en pleine conscience
Derrière cette entreprise née dans le Colorado, qui se qualifie d’ « entreprise consciente », se cachent des investissements en béton et une logique entrepreneuriale qui a flairé le bon filon. La compagnie, cotée en bourse, a vendu sa filière vêtements en 2016. Le cash généré a été investi dans le service de SVoD et en marketing avec, pour résultat, une hausse drastique des abonnements. L’entreprise vise 1 million d’abonnés fin 2019. En novembre dernier, elle en revendiquait 278 000. Un nombre non-négligeable qui n’a évidemment rien à voir avec les 125 millions de Netflix,
selon les derniers chiffres mentionnés par Les Echos.
Le business en pleine conscience
Le nombre d’abonnés des deux plateformes de streaming diffèrent de quelque plusieurs centaines de millions. Certes. Pourtant, les deux services partagent des similitudes. Tout comme son grand frère, Gaia a investi dans sa capacité à produire des contenus originaux. La compagnie s’est offert un « Campus » de 150 000 mètres carré d’une valeur de plus de 16 millions de dollars. Dans ces locaux, sont produits 80% des contenus diffusés sur la plateforme. Cette niche en plein boom ne génère pourtant pas de profit. Les marges sont même désastreuses, malgré les forts investissements en marketing. Par ailleurs,
Amazon et Netflix sont des concurrents avec de gros moyens qui pourraient, s’il le voulaient, se positionner sur ce segment.
Un créateur atypique
Derrière Gaia se cache la personnalité atypique de
Jirka Rysavy. Ce Tchèque de 64 ans est le stéréotype parfait du rêve américain. Arrivé aux États-Unis avec zéro dollars en poche et aucune notion d’anglais, ce diplômé en ingénierie a réussi à faire fortune alors qu’il n’y connaissait rien en affaires.
Le site Seeking Alpha n’hésite pas à qualifier le créateur de « moine excentrique » doublé d’un « serial entrepreneur », lui qui, célibataire, mène une existence spartiate dans sa propriété de 80 acres, en pleine montagne.
Jirka Rysavy cuisine et dort souvent dehors, selon le magazine Inc. Le millionnaire adore par-dessus tout voyager, sans hésiter à dormir sur des bancs dans les parcs publics et en faisant ami ami avec les locaux. « J’ai voyagé dans tellement de pays sans argent. Je ne parlais pas la langue ; je ne pouvais pas aller dans un hôtel ; je ne dépendais que de moi. J’ai appris que vous pouvez toujours repartir de zéro. » Une qualité qui lui sera peut-être utile s’il ne réussit pas à générer des bénéfices avec sa plateforme...
Enfin une plateforme où je trouve tout ce que je recherchais depuis longtemps. Longue vie à elle
Je suis outrée.
Ce que je vis avec GAIA, cette chaîne qui prétend incarner la spiritualité, la conscience, la lumière… est une arnaque pure et simple.
En mars 2023, j’ai été prélevée pour un abonnement annuel à GAIA via l’App Store.
Problème : je n’ai jamais pu accéder aux contenus.
J’ai contacté GAIA dès les premières semaines, en toute courtoisie.
Leur réponse ? Toujours la même :
“Vérifiez vos mails, reconnectez-vous, utilisez un autre navigateur…”
Pendant plus d’un an, j’ai relancé, tenté, attendu.
Et lorsque l’évidence s’est imposée — que je payais pour rien — ils m’ont laissé tomber, sans solution, sans excuse.
Je me suis donc tournée vers Apple, puisque le paiement passait par l’App Store.
Leur réponse a d’abord été rassurante :
“Ne vous inquiétez pas, on s’en occupe.”
J’ai eu plusieurs échanges avec des conseillers Apple.
Chacun confirmait que le dossier était pris en charge.
Résultat ?
❌ Dossier clôturé sans solution.
❌ Aucun remboursement.
❌ Aucune responsabilité.
Et aujourd’hui encore, GAIA continue ce manège.
Je suis mère isolée, au RSA, sans revenus fixes.
Cette histoire est plus qu’un simple litige : c’est une trahison morale.
Je suis en désalignement total avec cette politique.
C’est toujours la même chose :
Ceux qui arnaquent prospèrent.
Ceux qui paient sont méprisés.
Et le pire, c’est quand ça arrive sur ce qu’il y a de plus beau :
La foi, la conscience, la quête de sens.
Et ça, c’est impardonnable.
Je vais tout rendre public.
Je vais saisir la DGCCRF et alerter les médias.
Je vais lutter contre cette hypocrisie maquillée en bienveillance.
#GAIA #Apple #ArnaqueSpirituelle #Litige #AbusClient #SpiritualitéCommerciale #RSA #DGCCRF #StopAuMépris #JusticePourLesClients