Après une année passée à explorer et à commenter les enjeux du développement et du perfectionnement de l’Intelligence Artificielle, le séminaire Post-Digital* de l’Ecole Normale Supérieure (mené par Béatrice Joyeux-Prunel et Alexandre Cadain) propose d'explorer l’Imagination Artificielle.
Quand les machines rêvent
Mais alors, les machines seraient-elles aussi capables de rêver, d’imaginer ?
Quand les spécialistes s’accordent à dire que ce qui différencie fondamentalement la machine de l’homme réside principalement dans la capacité de ce dernier à éprouver des émotions et à adapter ses réponses à des situations diverses (casser un oeuf contre le rebord d’un bol est une tâche impossible à effectuer pour une IA, qui a pourtant des capacités de calcul et d’exécution très largement supérieures à celles d’un homme, rappelle Alexandre Cadain), Google Deep Dream pose la question de la frontière entre l’homme et la machine. Le laboratoire privé américain à l’origine de Vicarious, une technologie qui entend maîtriser l’intelligence de la machine, travaille ainsi sur des réseaux de neurones qui reproduiraient notre intelligence.
Que penser de ce rapprochement inouï entre homme et machine ? Quelle posture adopter ? Comment envisager cette imagination artificielle ?
L’imagination artificielle : une « nécessité d’époque »
En cela, l’art un est espace particulièrement fertile, et c’est tout l’objet de ce séminaire que d’inviter artistes, chercheurs, et « experts » à se saisir de ce concept et à le discuter tout au long de l’année.
Projet Capture - Grégory Chatonsky : chatonsky.net/capture/
*Post Digital est un séminaire pluridisciplinaire qui invite à commenter l’évolution des technologies numériques et à réfléchir sur ce qu’elles disent de notre époque. Ce séminaire de l'Ecole Normale Supérieure est mené par Béatrice Joyeux-Prunel et Alexandre Cadain : postdigital.ens.fr.
Crédit image bannière : Blake Kathryn
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