Pour la plupart, c’est plutôt une contrainte qu’autre chose. Pour Google, en revanche, le RGPD s’annonce comme une bonne manière d’asseoir sa supériorité face à ses concurrents.
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Comme le rapporte le Wall Street Journal, cette contrainte pourrait en fait être une belle aubaine pour Google : la firme de Mountain View parvient en effet à obtenir ces consentements bien plus rapidement – et à des taux bien plus élevés – que ses concurrents.
Par ailleurs, Google tend à privilégier les publicités qui proviennent de sa propre place de marché, dans la mesure où celle-ci respecte le RGPD à la lettre. Un bon moyen d’éviter les pénalités liées au non-respect des règles, mais aussi de s’assurer la plus grosse part du gâteau : en étant très stricte, Google peut refuser allègrement de diffuser les publicités qui viennent de places de marché concurrentes – et plus petites -, en affirmant qu’il est impossible de vérifier si les internautes ont donné leur consentement ou non.
Un constat que les régies n’ont aucun mal à confirmer : Luc Vignon, DGA de Régie 366, explique au Wall Street Journal que même s’il est tôt pour tirer des conclusions, les équipes témoignent « d’une augmentation des ventes sur la plateforme de Google en parallèle d’un déclin généralisé » .
Alors que certains pensaient que le RGPD serait un bon moyen d’égaliser les choses, l’écart semble en réalité se creuser.
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