
Chaque semaine, la Suède livre les manettes de son compte Twitter à un compatriote qui s'exprime librement. Donald Trump en a fait les frais...
Depuis décembre 2011, la Suède donne la parole à ses citoyens en leur offrant les clefs du compte Twitter officiel du pays. Baptisée Curators of Sweden, cette opération de communication via le hashtag @Sweden offre une totale liberté de ton à l’utilisateur.
Et c’est Trump qui en a fait les frais la semaine dernière. Quand celui-ci, le 19 février a révélé un faux attentat en Suède : « Regardez ce qui se passe en Allemagne, regardez ce qui s’est passé hier soir en Suède. La Suède, qui l’aurait cru ? La Suède. Ils ont accueilli beaucoup de réfugiés, et maintenant ils ont des problèmes comme ils ne l’auraient jamais pensé » . Stupéfaction de la part des Suédois, face à cette énième invention du président des États-Unis.
Let's be clear: a lot happened #lastnightinsweden. Things happen all of the time. Just not the things @realdonaldtrump are spreading.
— @sweden / Max (@sweden) 20 février 2017
Suite aux nombreuses réactions, de Suède et du reste du monde, Trump a précisé sur Twitter que sa déclaration « se référait à un reportage diffusé sur @FoxNews sur les immigrés et la Suède ». L’occasion pour Max Karlsson de rappeler que depuis les années 90, le nombre de crimes violents n’a cessé de diminuer et que les deux des policiers interrogés par Ami Horowitz pendant ce reportage avaient estimé que leurs propos avaient été mal interprétés.
My statement as to what's happening in Sweden was in reference to a story that was broadcast on @FoxNews concerning immigrants & Sweden.
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 19 février 2017
The discussion following @realDonaldTrump s belief about ? ? is ridled w/ falsehoods & dystopian far-right myths.
— @sweden / Max (@sweden) 21 février 2017
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