
L’intelligence artificielle serait l'avenir des RH ? En Russie, L’Oréal a tenté l’expérience. Elle s’est soldée par un échec !
En Russie, les équipes de L’Oréal ont tenté l’expérience. Il faut dire que l’entreprise reçoit 2 millions de candidatures par an : un petit coup de pouce pour faire le tri n’est pas forcément malvenu…
À la pointe de la digitalisation des ressources humaines, L’Oréal n’en est pas à son coup d’essai. Sur son site de recrutement anglais et américain, le chatbot Mya permet déjà de faire une pré-sélection de candidats. En 2015, la société a noué un partenariat avec la startup chinoise Seedlink pour mieux gérer le volume de CV reçus pour ses offres de stages. La solution fonctionne bien, au point qu’elle est développée dans 5 pays et qu’elle le sera bientôt en France.
Vera n’a pas fait le job, mais d’autres croient réellement au potentiel de l’I.A. dans le secteur. David Bernard, fondateur de l’entreprise AssessFirst, utilise les modèles prédictifs pour comprendre qui sont les candidats plutôt que d’analyser leurs expériences professionnelles. « Notre système ne se base pas sur les critères classiques, mais sur l’agilité intellectuelle, les motivations et enfin sur la personnalité » - avec un taux de fiabilité revendiqué de 85% et l’ambition de diminuer le turnover en entreprise de 50%.
Même son de cloche du côté dans un article de la Harvard Business Review, où il est affirmé que dans le recrutement, l’algorithme bat l’instinct.
La solution parfaite - celle qui saura réconcilier les réfractaires et les illuminés - reste certainement encore à inventer. L’idée n’est pas que les Ressources Humaines deviennent des Ressources Robotiques… Mais un peu d’aide dans certaines tâches pourraient permettre aux RH de se concentrer à d’autres sujets – comme le maintien de l’harmonie en entreprise.
[…] L’intelligence artificielle implique la disponibilité de grandes quantités de données à analyser. Les résultats possibles avec le croisement de toutes ces données peuvent occasionner des détournements d’usages qui sont imprévisibles. Dans le cas des Ressources Humaines où intervient Crafty, la constitution de base de données avec des champs sur le sexe, la nationalité ou l’age à des fins de génération de profils de carrière, peut aussi être utilisé comme filtre discriminatoire. Pierre-Antoine nous donne l’exemple de l’IA mis en place chez l’Oreal pour gérer le recrutement qui a fini par s’auto-licencier. […]
[…] L’intelligence artificielle implique la disponibilité de grandes quantités de données à analyser. Les résultats possibles avec le croisement de toutes ces données peuvent occasionner des détournements d’usages qui sont imprévisibles. Dans le cas des Ressources Humaines où intervient Crafty, la constitution de base de données avec des champs sur le sexe, la nationalité ou l’age à des fins de génération de profils de carrière, peut aussi être utilisé comme filtre discriminatoire. Pierre-Antoine nous donne l’exemple de l’IA mis en place chez l’Oreal pour gérer le recrutement qui a fini par s’auto-licencier. […]
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