« Nous sommes dans un groupe et une agence de premiers de la classe ». Qu’on se le dise : BETC Digital préfère le sérieux, la créativité et l’efficacité au rock’n’roll et aux chatons. Portrait d’une agence au service du business des marques.
Olivier Vigneaux, CEO, et Ivan Beczkowski, Président, ont commencé au sein du groupe au début des tinées 2000. « BETC, c’est l’endroit le plus excitant pour bâtir des grandes marques : c’est ce qui continue de m’animer dans le digital depuis 2005 », explique Olivier Vigneaux. Si Xavier Blairon, Managing Director et COO est arrivé un peu plus tard, il apporte à l’agence une culture du ROI et des process issus de sa longue expérience anglo-saxonne. Tous les trois animés par la culture de BETC, ils ont choisi de la mettre au service du numérique en prenant la direction de BETC Digital.
Chez BETC, on capitalise sur les histoires qui durent. « Les talents y passent du temps et les marques aussi. On aime prendre le temps de ce qu’on veut faire », explique Ivan Beczkowski. Et si cela peut paraître paradoxal dans le digital, c’est en réalité une force : « l’activité est frémissante, et la dynamique de l’instant nous demande une vision à long terme ». Pour eux, le quotidien change tous les jours. « On ne peut pas être un ‘’techno-mouton’’. On aime l’idée d’une permanence et d’une certaine durée » : c’est là que les bonnes choses arrivent, et c’est ainsi que les talents se reconnaissent. « Plus ils sont nombreux, mieux c’est : nous sommes un club de talents ».
Quand Xavier Blairon est arrivé chez BETC Digital, il avait peur de trouver des « egos démesurés et un bordel à la française » . « En fait, je suis extrêmement admiratif : nous travaillons tous ensemble pour faire grandir les marques, développer le business et émouvoir les gens ». A l’agence, l’exigence stratégique et créative est la même quel que soit le point de contact. « On peut être créatif même sur la partie la plus ennuyeuse du parcours client. Il faut être exigeant à tous les niveaux » même pour un formulaire d’inscription. « C’est ça qui est intéressant dans le digital aujourd’hui : nous sommes le point d’interaction le plus direct entre une marque et ses consommateurs ».
Le mot clef de l’organisation : le business. « Le numérique est désormais une problématique au cœur de l’entreprise ; c’est le nouveau champ d’exploration de nos clients pour croître. Nous apportons créativité et idées à ces problématiques » , explique Olivier Vigneaux. Par ailleurs, le média est « nativement mesurable » , selon Ivan Beczkowski. « Nous voyons le résultat de toutes nos actions ». Les annonceurs disposent de nombreuses données sur les clients, mais ne savent pas toujours les utiliser de façon opérationnelle et utile. « On les accompagne pour digérer ces informations et les rendre actionnables ».
Pour eux, le sérieux n’est pas l'antinomique du créatif. « Il y a des agences où l’on croit au savoir, aux compétences… Nous sommes aussi dans une agence qui croit à l’intelligence ». Ici, pas question de répéter mécaniquement un métier : les équipes sont responsables de la valeur des marques, et elles remplissent leur mission avec soin. « Nous ne sommes pas un lieu de process, nous privilégions le sur-mesure ». Et cela se ressent dans le recrutement. Chez BETC Digital, chacun est « patron de son sujet » . Et si tout le monde se sent investi des projets, aucun détail n’est laissé au hasard. « La culture de l’agence permet aux gens d’avancer comme ils le veulent, avec confiance » , explique Xavier Blairon.
Les futurs locaux de l’agence, à Pantin, permettront aux équipes de s’installer où elles le veulent, de s’organiser en mode startup. « Les gens pourront s’organiser en groupe, faire du télétravail, mélanger les expertises… C’est rendu possible par notre stratégie de recrutement. Ici, les gens ont la liberté d’être responsables ».
Les clients de l’agence comprennent la nécessité d’intégrer les talents pour apporter une solution protéiforme, des expériences diverses et cohérentes. « Ici, c’est déjà fluide, mais à Pantin ce sera possible à plus grande échelle ». Les métiers changent, le mouvement est nécessaire. « Notre vision des marques et des relations reste la même mais les outils, les best practices, les tendances créatives et les comportements des gens changent en permanence ». Les équipes échangent directement avec la direction chez les clients. « Nous parlons avec des gens qui ont compris les enjeux numériques pour leur entreprise. Ça aide ».
« Le futur du digital, c’est la relation ». Les outils sont devenus très intimes ; pour ne pas être intrusifs la relation doit être fine, intelligente. « C’est passionnant. Le sujet, ce sont les gens et de proposer quelque chose qui mérite leur attention ». Tout est question d’équilibre : « créativité, subtilité, pertinence, et intelligence du contexte » …
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