Côté moral, on ne va pas se le cacher... c'est compliqué. Collectivement, ou chacun de notre côté, nos humeurs font le grand huit. Est-ce que les marques doivent faire quelque chose de cela ? Oui. Et elles feraient bien d'en faire leur mantra...
2020, 2021, même combat : le moral est au plus bas
Tous les indicateurs sont dans le rouge. Et pour ne prendre qu'une étude parmi d'autres, celle de l’Ifop et de la fondation Jean Jaurès parue en novembre 2020 indique qu'une personne sur cinq a pensé sérieusement au suicide en 2020.
Sur les réseaux sociaux, on n'a jamais autant discuté de nos états d'âme. Visibrain indique qu'en 2020, 47,7 millions de tweets ont publiés sur des problématique de santé mentale et du besoin de soin et de bienveillance, soit 1,5 fois plus qu'en 2019. Sur Instagram ces items pèsent presque aussi lourd que le hashtag star de la plateforme – le #cooking.
Les internautes multiplient les expériences de co-création pour créer du lien
Lors du premier confinement, notamment au travers du Getty Challenge, défi planétaire qui consistait à copier, imiter une peinture célèbre en utilisant au moins trois objets de chez soi. Plus récemment, on a vu des fans du dessin animé Ratatouille monter une comédie musicale avec les moyens du bord sur TikTok.
Les marques doivent être aidantes, sur leur métier
Exit les raisons d'être un peu hors sol, ou les promesses qui n'engagent que ceux qui les écoutent. Cette année, plus que jamais, les marques doivent se rendre utiles à la communauté avec laquelle elles sont engagées (partenaires, prestataires, collaborateurs, clients...) et là où elles sont. Un exemple ? Burger King. La chaîne de fast food a annoncé sur ses réseaux sociaux avoir acheté 200 tonnes de pommes de terre supplémentaires pour soutenir les agriculteurs français. L'initiative a généré un tonnerre d'applaudissements et a été massivement partagée (déjà plus de 3 100 retweets).
Ne laissons personne dans la purée. pic.twitter.com/Tyy9pclYSX
— Burger King France (@BurgerKingFR) February 1, 2021
Les réseaux sociaux émergeants revendiquent des modèles nativement empathiques avec leurs communautés
Clubhouse, le réseau social qui monte en flèche, propose une expérience à mi-chemin entre le podcast et le chat vocal. Dans un récent billet, ses fondateurs Paul Davison et Rohan Seth expliquent la philosophie qui a présidé à leur création : « Notre objectif était de créer une expérience sociale plus humaine, où au lieu de poster, vous pouviez vous réunir avec d'autres personnes et parler. Notre étoile du nord était de créer quelque chose où vous pourriez fermer l'application à la fin de la session en vous sentant mieux que lorsque vous l'avez ouverte, parce que vous aviez des amitiés approfondies, rencontré de nouvelles personnes et appris. »
Pour en savoir plus, vous pouvez voir notre émission Tendance, du vendredi 5 février 2021 et qui portait sur ce sujet.
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