
Emmanuel Macron l’avait annoncé sur le salon VivaTech le 25 mai 2018. Nous en savons plus sur ce fonds d’investissement à destination de l’Afrique.
Mais comment se décomposera-t-il ?
Cinq millions seront accordés à des startups africaines sous forme de prêts d’honneur d’un montant maximum de 100 000 euros. 10 millions serviront à fournir une assistance technique aux accélérateurs, hubs d’innovation, incubateurs et programmes de codage, de sorte à améliorer la formation des entrepreneurs. Les 50 derniers millions seront destinés aux startups en phase d’accélération qui recevront des investissements en capital-risque via Proparco, filiale de l’AFD avec des bureaux à Casablanca, Abidjan, Douala, Lagos, Nairobi et Johannesburg.
« Nous ciblons des entreprises jeunes et innovantes, capables de remédier aux problèmes de création d’emploi, d’accès aux services financiers, d’énergie, de santé, d’éducation, de biens et services abordables », a expliqué Christine Ha, chef de projet numérique chez l’AFD, à TechCrunch.
Ce fonds s’inscrit dans l’initiative Digital Africa lancée en 2016 par le gouvernement français pour soutenir l’écosystème tech africain. Cette initiative se limitait, jusqu’à présent, à un concours d’innovation dont l’objectif était de dénicher les startups en Afrique. Elle s’enrichira en novembre 2018 d’une plateforme numérique, digital-africa.tech, pour mettre en relation les différents acteurs de l’innovation, offrir un centre de ressources ainsi qu’un réseau de business angels.
Pour en savoir plus sur le fond d’investissement à destination de l’Afrique, rendez-vous sur HOW.
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