
Acclamé au festival Sundance et à la Berlinale, le film raconte le périple d'une jeune femme de 17 ans tombée enceinte en Pennsylvanie, un État dont la législation est très restrictive au sujet de l’avortement.
Le drame adolescent Never Rarely Sometimes Always de la réalisatrice Eliza Hittman n’est pas encore sorti qu’il fait déjà sensation, en festivals comme dans la presse. Il raconte le road trip d’Autumn, une adolescente qui doit faire face à une grossesse non désirée et se rend à New York pour avorter avec le soutien de sa cousine Skylar.
This year's recipient of the Silver Bear Grand Jury Prize: "Never Rarely Sometimes Always" by #ElizaHittman. pic.twitter.com/xQ0ScBmUIi
— Berlinale (@berlinale) March 1, 2020
Un film nécessaire
Symbolique, le film débute en Pennsylvanie, où une législation conservatrice proscrit l’avortement aux jeunes femmes qui n’ont pas l’accord de leurs parents.
À l’heure où de nombreux États américains remettent en cause la pratique de l’IVG, Never Rarely Sometimes Always est un film nécessaire car il pourrait « changer la vie de certains adolescents », note le média de cinéma indépendant IndieWire. « En étant seulement interdit aux moins de 13 ans, le film sera vu par le public qui en a le plus besoin ».
Variety et The Guardian félicitent également l’initiative de la MPAA (Motion Picture Association of America), arguant que tous les sujets généralement attribués aux adultes aux États-Unis nécessitent que les jeunes âgés de moins de 17 ans soient accompagnés de leurs tuteurs légaux.
Outre le sujet de l’avortement, le film dont la sortie est prévue le 13 mars aux États-Unis ouvre des discussions franches autour du sexe, des premiers émois amoureux, mais aussi des abus auxquels de jeunes gens peuvent faire face.
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