Après avoir complètement bousculé le monde des taxis, Uber s'attaque au marché des vélos et des trottinettes électriques. Objectif : devenir un géant de la mobilité sur tous les terrains.
« [Nous pouvons] être plus que des voitures, nous pouvons être un
service de mobilité dans une ville, et nous pouvons aider à résoudre les problèmes de congestion que doivent affronter toutes les villes. » C’est avec ces mots que Dara Khosrowshahi, PDG d’
Uber, a annoncé le lancement de son service de vélos électriques sans borne à Berlin lors de la conférence NOAH. Les ambitions du géant américain sont claires : devenir un acteur multi-modal de la mobilité.
Après avoir conquis le marché des VTC et développé
le service de livraison de nourriture Uber Eats, la société est maintenant à la recherche de nouvelles opportunités. C’est vers les mobilités alternatives que se tourne la société californienne.
Les voitures volantes se sont pas encore au point mais les trottinettes, c’est pour tout de suite.
La startup Jump, acquise par l'entreprise en avril 2018, a déposé une demande de permis pour installer un système de trottinettes électriques en libre-service à San Francisco. Si la ville donne son accord, ce nouveau service sera intégré à
l’application Uber.
Uber ne compte pas s’arrêter là :
l’entreprise souhaiterait s’offrir Motivate qui gère les équivalents de Vélib’ à New York et San Franciso. Dara Khosrowshahi a également annoncé vouloir lancer UberGreen, un nouveau service de voitures électriques plus éthique.
Uber n’est pas le seul à se rêver en service de mobilité total. En Chine et en Asie du Sud Est, les services de VTC Didi et Grab ont respectivement investi dans les startups de vélos en libre-service OBike et Ofo. La bataille pour la mobilité multi-modale de demain promet d’être rude.
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