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Ikea construit des logements pour ses employés islandais

Le géant suédois a trouvé une solution pour pallier la pénurie de logements qui frappe Reykjavik : faire construire un immeuble pour loger ses salariés à des prix ultra-compétitifs.

Prévu pour 2018, l’immeuble devrait compter 35 appartements entièrement meublés, dont 20 studios de 25 m2 et 15 appartements de deux à trois pièces allant jusqu’à 58 m2. Le projet a débuté dans le quartier de Gardabaer, une municipalité du grand Reykjavik où siège l’unique magasin Ikea islandais.

Destinés à des collaborateurs Ikea - étudiants comme salariés, célibataires, couples, familles avec enfants, expatriés… - ces modules pourront aussi accueillir des salariés de commerces voisins tels que Costco ou Toyota, l’objectif étant de loger une large variété de profils.

En offrant des appartements haut de gamme à un loyer bien plus avantageux que ce qu'offre le marché, nous pensons que nous allons entretenir la motivation chez nos salariés.

- Thorarinn Aevarsson, directeur général d'Ikea Islande pour l'AFP

 

Le plus petit appartement proposé (25 m2) devrait coûter moins de 100 000 couronnes islandaises, soit 837 euros. Dans le centre de Reykjavik, un T1 coûte en moyenne 170 000 couronnes, soit l’équivalent de 1 460 euros. Face à la croissance démographique et à l’afflux grandissant de vagues touristiques, la capitale islandaise (qui abrite près de deux tiers des habitants du pays) souffre d’une sévère pénurie de logements et d'un nombre de projets de construction insuffisants.

En parallèle de son engagement environnemental, une cuisine en plastique recyclé comme dernier exemple en date, le géant de l’ameublement ne cesse plus d'élargir son positionnement : hier avec la mise en place de son complexe hôtelier Vastint, et désormais avec cette initiative d'immobilier social. "Vous avez grandi avec nos meubles, nous avons grandi avec vous" proclamait la marque. Et force est de constater qu'elle continue à nous en faire la démonstration...

Margaux Dussert

Diplômée en marketing et publicité à l’ISCOM après une Hypokhâgne, Margaux Dussert a rejoint L’ADN en 2017. Elle est en charge des sujets liés à la culture et la créativité.

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