À l’occasion du Cybermoi/s, Kaspersky et L’ADN s’associent pour vous donner les meilleures armes pour lutter contre un phénomène qui nous touche tous et toutes : l’ingénierie sociale. Comment cela fonctionne-t-il et comment s’en prémunir ? Réponses croisées avec Bertrand Trastour, directeur général de Kaspersky France, et Tiffany Morisseau, chercheuse au Laboratoire de psychologie et d’Ergonomie Appliquées (LaPea) de l’université Paris Cité.
Lorsque l’on pense aux pirates informatiques, on a tendance à imaginer une obscure personne tapant des lignes de code derrière son écran, à la recherche de failles numériques complexes. La réalité est souvent bien moins romantique : les « manipulateurs en ligne s’appuient sur la peur, l’anxiété et la menace de conséquences graves » pour les victimes, explique Tiffany Morisseau.
C’est ça, l’ingénierie sociale. Un ensemble « de techniques et de moyens mis en œuvre par des attaquants afin de capter l’information sur vous, votre environnement et vos habitudes numériques pour en tirer un profit frauduleux », continue Bertrand Trastour, directeur général de Kaspersky France.
S’appuyer sur nos peurs pour en tirer un profit
Le phishing – hameçonnage en Français – est probablement l’une des méthodes d’ingénierie sociale les plus connues. Un manipulateur se fait passer pour un organisme connu de la victime (son entreprise, les impôts, la CAF, etc) pour lui soutirer des données personnelles, grâce auxquelles il va ensuite pouvoir lui extorquer de l’argent. En 2022, le dispositif anti-phishing de Kaspersky a ainsi bloqué plus de 500 millions de tentatives d’accès à des pages frauduleuses – le double des attaques déjouées en 2021.
C’est donc « un phénomène où nous sommes tous potentiellement des cibles, sur le champ de la vie professionnelle comme personnelle », explique Bertrand Trastour. Alors, comment s’en prémunir ? Quelles bonnes habitudes adopter ? Comment s’en protéger, techniquement comme psychologiquement ? Réponses dans la vidéo ci-dessous.
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