photo du film les tuche

Tech : quelle différence de salaire entre Paris et la Silicon Valley ?

Le site d’emploi dédié au monde de la tech Hired dévoile son étude des salaires proposés en fonction des régions. Le moins que l’on puisse dire, c’est que les talents français ne sont pas les mieux lotis…

Pour la deuxième année consécutive, Hired est allé fouiller dans ses données pour analyser le montant des salaires proposés aux employés du secteur de la tech. Le site de recherche d’emploi spécialisé s’est penché sur les 16 régions dans lesquelles il est implanté : en France (Paris), en Angleterre (Londres), en Australie (Melbourne, Sydney), à Singapour, au Canada (Toronto) et aux États-Unis (Seattle, San Francisco, Los Angeles, San Diego, Austin, Denver, Chicago, Boston, Washington, New York).

Le Global State of Tech Salaries report a pour but de pousser à une plus grande transparence au processus de recrutement et d’apporter des informations aux personnes en recherche d’emploi : où travailler ? Qui propose le meilleur salaire ? Quelle région propose le meilleur rapport salaire/coût de la vie ?

Les États-Unis et les autres

Première information : les salariés basés aux États-Unis sont les mieux payés.

Sans surprise, les entreprises basées dans la Silicon Valley sont celles qui paient leurs salariés le plus cher avec 134 000 dollars de revenu annuel. Hors des US, les salaires descendent tous sous la barre des 100 000 dollars par an. D’après l’étude, cette différence viendrait de la maturité du marché américain.

Sur les 16 niveaux de salaires évalués en fonction des régions, celui de la capitale parisienne est le plus faible avec 49 000 euros de moyenne (55 000 dollars). Melbourne (83K dollars), Sydney (81K dollars), Toronto (74K dollars) Londres (73K dollars) et Singapour (61K dollars) devancent la capitale française.

Balance commerciale

La Silicon Valley a beau faire figure d’épicentre de la tech mondiale, elle est aujourd’hui concurrencée, notamment par Austin (Texas). En Californie, les salaires sont élevés, mais le coût de la vie l’est tout autant, contrairement au Texas et, par ailleurs, ses impôts sont bien moindres. En indexant les revenus mondiaux sur les prix de San Francisco, certains rapports de force changent et, à ce petit jeu, les salaires français passent devant ceux de Londres. Plus choquant, cette statistique révèle le niveau de vie élevé proposé en Australie : Par rapport à ceux de San Francisco, les salariés de Melbourne toucheraient l’équivalent de 205 000 dollars de revenu chaque année.

Évidemment, avec des écarts aussi grands entre le vieux continent et le pays de Mickey, les rapports de force sont à sens unique.

57 %
Un salarié français recruté par une entreprise américaine verrait son salaire augmenter de 57%.
Pour Toronto, Singapour et Londres, le constat est passablement le même avec des hausses de salaire de 28 à 21%.

Dans ces conditions, difficile de faire mieux en matière de pouvoir d’achat et, surtout, de lutter contre la fuite des cerveaux français sur l’autre continent.

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commentaires

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  1. Avatar julie dit :

    Le salaire ça ne veut rien dire, tout dépend du coût de la vie sur place

  2. Avatar Kris dit :

    L'étude précise-t-elle que des services tels que l'éducation ou la santé sont payants dans les pays anglo-saxons ? Ils sont intégrés aux salaires des tech étrangers... Alors que le coût des études de nos chers bambins est dérisoire en France, les dépenses de santé idem... Comparons ce qui est comparable, non ?

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