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Startups et grands groupes : ambiance au beau fixe !

Vous pensiez les relations entre mastodontes et jeunes pousses un peu compliquées ? Pour le Village by CA et bluenove, elles seraient plutôt empreintes de bienveillance et de simplicité.

Les grandes entreprises et les startups seraient-elles sur le point de parler un langage commun ? Alors que l’édition 2017 du baromètre de la création de valeur entre startups et grands groupes soulignaient des avis différents selon les structures, les résultats de 2018 montrent de nombreux points de convergence.

Des collaborations plus simples… Et donc plus efficaces ?

L’année dernière, 18% des startups trouvaient que les conditions contractuelles au cours des collaborations avec les grands groupes n’étaient pas du tout adaptées, cette année, aucune ne s’est exprimée en ce sens.

Par ailleurs, les objectifs sont plutôt clairs pour toutes les parties prenantes (84% chez les grands groupes, 71% chez les startups – soit une hausse de 26% par rapport à 2017) et la communication est jugée fluide (77% des grands groupes, et 78% pour les startups). Un vrai signal, quand on sait que le langage peut être un élément de crispation durant certaines collaborations.

En matière de bienveillance, 64% des grands groupes trouvent que leur culture a été plutôt respectée ou très respectée, contre 56% côté jeunes pousses. En termes de création de valeur, 60% des grands groupes estiment mesurer le ROI de leurs collaborations, contre 51% des startups.

Quels indicateurs pour mesurer le ROI d'une collaboration grand groupe x startup ?

Top 5 des indicateurs chez les grands groupes :

  1. Nouveaux usages et expériences utilisateur
  2. Gain en termes d'image
  3. Accélération du projet
  4. Nouveaux clients
  5. Optimisation des coûts

Top 3 des indicateurs chez les startups :

  1. Augmentation du chiffre d'affaires
  2. Nombre de références
  3. Plus de visibilité sur leur feuille de route

Encore une ombre au tableau : la rapidité d'exécution

En 2017, 59% des grands groupes trouvaient que le processus entre la prise de contact et la prise de décision était plutôt rapide ou très rapide avec les start-ups contre seulement 33% en 2018. Selon le rapport, cette baisse significative peut s'expliquer par à une certaine déception ou frustration de leur incapacité à travailler vite avec des start-ups déjà matures.

En parallèle, les délais de paiement font aussi défaut et chagrinent les deux parties. Startups et grands groupes pensent tous deux et à hauteur de 64% que les délais de paiement sont souvent lents ou très lents.


Découvrir le baromètre dans son intégralité. 

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