
Notre parcours scolaire détermine-t-il notre appétence pour le numérique ? Une étude d’Ipsos pour Microsoft lève le voile !
Notre parcours scolaire détermine-t-il notre appétence pour le numérique ? Une étude d’Ipsos pour Microsoft lève le voile !
Microsoft souhaite placer l’année 2017 sous le signe de la créativité. Avec Creators Update et Surface Studio, les équipes veulent « libérer la créativité de l’utilisateur, quel qu’il soit », explique Jean-Christophe Dupuy, Directeur de la Division Windows & Devices. Les nouveaux usages et modes de travail ne manquent pas de bouleverser les comportements : on peut être un créatif sédentaire ou un développeur nomade. « Nous cherchons à nous inscrire au plus près des besoins de nos utilisateurs : c’est pour cela que nous prenons régulièrement leur avis. Avec cette étude, l’enjeu était de comprendre s’il était possible de proposer un produit qui corresponde à tous les profils ».
Les Français : plutôt matheux ou littéraires ?
A l’heure où les profils se diversifient, pas toujours facile de rentrer dans une case… Si près d’un tiers des Français ne savent pas se situer entre matheux ou littéraire, 53% déclarent avoir préféré les matières scientifiques à l’école. A noter que les stéréotypes de genre ont la peau dure : 57% des femmes ont préféré les matières dites littéraires (langues, français, histoire-géo…) à l’école.
Des clivages qui persistent après les études : 49% des femmes se définissent comme littéraires (vs 23% de matheuses), et les hommes comme scientifiques (43% vs 21% de littéraires).
Enfin, seuls 14% des Français s’estiment autant littéraires que matheux.
Matheux vs littéraires : quels usages sur le numérique ?
Les matheux ont tendance à adhérer aux usages numériques… au point qu’ils sont plus à l’aise avec le tactile (29%) qu’avec un stylo (20%) ! L’usage du clavier est acquis pour 46% d’entre eux.
Un chiffre qui baisse à 40% chez littéraires, et qui joue des coudes avec le stylo qui reste une valeur sûre (38%). Les fonctionnalités tactiles quant à elles ne récoltent que 17% des suffrages.
Le rapport des littéraires à l’écriture se distingue dans leur relation au support papier, notamment pour la rédaction d’écrits personnels : 41% des littéraires choisissent le papier pour coucher leurs émotions (contre 29%, qui préfèrent la tablette ou le smartphone à 83%). « Les littéraires ne considèrent pas uniquement l’instrument, mais aussi le support : il est important de proposer des solutions pour réconcilier numérique et amour du papier ».
Nous entrons dans une ère où les gens, au-delà de consommer du contenu, veulent pouvoir en créer : faciliter l’utilisation des outils numériques devient un véritable enjeu.
- Jean-Christophe Dupuy, Directeur de la Division Windows & Devices, Microsoft
Le tactile : un nouveau scénario d’écriture
Les matheux utilisent le tactile pour consulter l’actualité (72%), écrire un courrier administratif (70%), retoucher des photos (68%), faire un jeu (54%)… Chez les littéraires, on l’envisage comme un nouveau moyen d’écrire, notamment les SMS, e-mails ou courriers (59%) là où les matheux sont moins inspirés (50%).
Pour ce qui est du stylet, les usages ne sont pas encore acquis… Les littéraires n’envisagent qu’à 36% d’abandonner le stylo pour le stylet, alors que près d’un matheux sur deux y est prêt. En revanche, tous les profils considèrent en grande majorité que le dessin constitue l’usage privilégié du stylet (69% pour les littéraires / 63% pour les matheux). En termes d’applications, viennent ensuite la prise de notes et la retouche photo pour les littéraires (58% dans les deux cas) ; la prise de notes et l’écriture à la volé pour les matheux (61% et 59%).
Les outils numériques au service de la créativité
Les littéraires et les matheux se retrouvent sur le terrain de la créativité : « pour eux, les outils numériques doivent vraiment se mettre au service de la création ».
Plus de 70% des Français estiment que les outils numériques permettent d’être plus créatifs (71% pour les littéraires ; 75% des matheux).
Les contraintes s’effacent : le numérique permet de créer, de dessiner, de modéliser ou de concrétiser un projet. Ils sont une large majorité à apprécier passer du temps sur leur ordinateur ou tablette (82% des littéraires / 85% des matheux).
Point positif : ils sont aussi très nombreux à trouver que les outils numériques sont de plus en plus simples d’utilisation (82% des littéraires / 87% des matheux).
« Finalement, lorsque nous sommes sur des notions de projection, les deux types de population se rejoignent radicalement, et embrassent dans un futur proche l’usage des outils numériques à disposition. Nous voulons vraiment libérer la créativité avec notre nouvelle gamme, et nous avons la certitude qu’elle correspond à des besoins réels des Français… », conclut Jean-Christophe Dupuy.
Les tendances en termes d'usages numériques se dessinent de la même façon, qu'on soit matheux ou littéraire. La seule différence réelle consiste au rapport au support : les littéraires, plus nostalgiques de l'écriture manuelle, ont tendance à regretter le papier... Mais si les équipes parviennent à créer une surface capable d'en imiter la texture, il est à parier que l'usage de stylet pourrait se démocratiser !
Participer à la conversation