81% des actifs français estiment que les nouveaux modes d’organisation du travail ont un impact positif sur le bien-être et la performance. Une étude signée Nextdoor et OpinionWay.
Nextdoor et opinions ont réalisé, en mars dernier, une étude auprès de 800 actifs français. Celle-ci porte sur le sentiment de bien-être au travail et ce qui favorisait ce bien-être. Si la réussite est fondamentale, l’espace de travail l’est tout autant.
74% des sondés déclarents se sentir bien (36%) voire très bien (38%) au travail.
- Ce sentiment de bien-être augmente avec l’âge : 33% des 18-29 ans sont très bien, 40% des 50-59 ans et 46% des 60 ans et plus.
- Les sondés travaillants dans une PME ou ETI se disent très heureux à 34%, ceux de TGI à 37% et de TPE à 46%.
Les dimensions liées au managment sont déterminantes quant au bien-être au travail. Parmi les facteurs cités par les sondés :
- Un métier qui plait (90%)
- Dans lequel on se sent compétent et on réussit (90%)
- Qui garantit un bon equilibre vie pro et vie privée (89%)
- Où l’on travaille en autonomie (89%)
- Et dans une ambiance agréable (89%)
« On voit dominer dans la représentation du bonheur au travail, outre le choix initial du métier, des facteurs managériaux et globalement les conditions de travail qui y sont associées », décrypte Julien Goarant, directeur de clientèle, OpinionWay. « Etre en capacité de remplir une fonction avec le sentiment d’être compétent et de maîtriser son environnement est une condition sine qua non pour le bien-être au travail. »
La valeur du lien et le lieu. Selon les salariés, améliorer l’espace de travail a un effet positif sur :
- Les relations humaines : 82%
- Le sentiment de bien-être : 81%
- L’engagement et l’implication dans le travail : 79%
« Offrir aux collaborateurs une autre façon de travailler est un tout », confirme Philippe Morel, président de Nextdoor. « Et au-delà, le bien-être peut avoir des effets positifs tangibles sur l’ensemble de l’organisation, à travers notamment un impact sur la qualité du travail rendu pour 79% des sondés. Si l’on savait que performance et bonheur pouvaient être réunis au travail, on sait à présent que l’un optimise les chances de réussite de l’autre. »
Les espaces et services jugés fondamentaux :
- Espaces ouverts sur l’extérieur (jardin) : 57%
- Pouvoir participer à l’aménagement de son espace de travail : 55%
- Salle/espace de sieste : 52%
- Espace pour faire du sport : 49%
- Espaces non dédiés au travail (détente, échange, jeu) : 52%
- Ou encore : un salon de beauté 30%, un potager 31%
« Ceux qui pensaient que le bien être tenait à un babyfoot en seront pour leurs frais », plaisante Philippe Morel. « Ce qui ne veut pas dire qu’il n’est pas important ! Mais le management doit faire une variété de propositions pour concrétiser une offre globale afin que les éléments individuellement anecdotiques prennent tout leur sens ensemble. Ainsi, chacun peut satisfaire sa propre exigence du bien être dans son lieu de travail. »
Ce qu’il manque aux actifs français pour un bien-être quasi-total. Les sondés on désignés des éléments qui, s’ils viennent à manquer, pourraient nuit à leur bien-être au travail :
- Des relations d’ouverture et de confiance avec sa hiérarchie : 23%
- Une bonne hygiène de vie : 23%
- Des horaires flexibles : 17%
- Un espace de travail chaleureux et peu de temps de trajet : 16%
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