Sur Instagram, les photographes du Nepal Photo Project agissent pour aider le pays à se relever du tremblement de terre du mois dernier.
Après le tremblement de terre qui a touché le Népal en avril dernier, les media ont diffusé en profusion les images des journalistes sur place. L’auteure indienne Tara Bedi a décidé de proposer une alternative plus « réelle et plus humaine » en créant le Nepal Photo Project. Sur Instagram, les photographes sont invités à partager leurs clichés pour « partager collectivement une information utile et crédible » venant des populations qui sont sur place, « que nous connaissons et à qui nous faisons confiance », a-t-elle déclaré.
L’objectif de ce collectif est avant tout de communiquer une information qui doit être utile. « Les clichés doivent exprimer quelque chose de significatif, avec un but ». Les photos montrent l’étendue des dégâts, mais font aussi le lien avec des campagnes de dons, présentent les personnes disparues afin d’aider à les retrouver, immortalisent les opérations des secours et les initiatives volontaires des habitants…
« Il devient évident que les gens consomment les informations par les images », explique le photographe Sumit Dayal pour justifier le choix d’Instagram et de Facebook. Un moyen de montrer une réalité plus « fonctionnelle et personnelle », par opposition au voyeurisme de la dévastation et de la destruction créé par les media.
Les personnes extérieures au groupe peuvent aussi y contribuer. Il suffit de tagger les clichés avec le hashtag #nepalphotoproject.
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