
L'année dernière aura été celle des bots, du deep learning ou encore de la voiture autonome. Que nous réserve 2018 ? Place au top 10 des technologies à suivre d'après la MIT tech review.
Pour établir sa sélection, la revue s'est concentrée sur les innovations qui modifieront le quotidien de la population, qui façonneront nos vies… il ne sera donc pas question ici de tourisme spatial (désolé).
Les recherches actuelles, annonces récentes et derniers produits ayant vu le jour ont également été prises en compte.
Imprimerie 3D en métal
Ces deux derniers éléments sont en train de changer : Markforged, une startup américaine, a dévoilé une imprimante 3D capable de prendre en charge le métal qui coûte moins de 100 000 dollars. Son utilisation autorise une production de masse automatisée.
Cerise sur le gâteau : il est question ici d’acier inoxydable plus léger et solide que les métaux classiques.
Grâce à l’impression 3D métallique, le néerlandais Joris Laarman a créé un pont construit par des robots qui traverseront un canal à mesure que leur travail progresse.
Embryons artificiels
Si cette expérience pourrait permettre de faire progresser la recherche sur l’apparition de l’homme, elle va à coup sûr relancer de vifs débats sur l’éthique.
La généralisation de l'intelligence artificielle
De son côté, Microsoft a développé Azure, son propre cloud. L’entreprise s’est ensuite alliée à Amazon pour créer Gluon, une bibliothèque de deep learning. Celle-ci devrait grandement faciliter la création de réseaux neuronaux (technologie clef pour l’intelligence artificielle).
Une smart city qui entend les besoins de ses habitants
La nouvelle zone portuaire sera bardée de capteurs pour une analyse des besoins de la population alors que les tâches domestiques seront accomplies par des robots. Oubliez les adolescents à vélo qui livrent le journal, c’est une machine qui s’en chargera.
Une intelligence artificielle dotée d'imagination
Si elle pouvait créer elle-même des images réalistes de ce type, cela faciliterait (par exemple) l’apprentissage dans les voitures autonomes. Mais pour cela, il faudrait que l’IA possède une imagination.
Un étudiant de l’Université de Montréal a justement développé une approche appelée Generative Adversarial Network (GAN). Le principe ? Opposer deux IA qui vont jouer au chat et à la souris. L’une d’entre elles modifiera des images qu’elle connaît alors que l’autre devra dire si, oui ou non, le visuel est réaliste. A force de répétitions, la première intelligence artificielle devient capable de créer des images réalistes totalement nouvelles. Vous pourrez traverser la rue en toute sérénité… quand la circulation sera exclusivement composée de voitures autonomes.
Du gaz naturel non polluant
Une centrale de Houston teste actuellement une technologie qui permettrait de rendre le gaz totalement « vert ». La planète pourrait ainsi produire une ressource carbone-free à partir d’énergie fossile à un coût raisonnable.
Les écouteurs polyglottes
Grâce à une enceinte intégrée, une phrase en français sera quasi instantanément traduite en espagnol, il en ira de même pour la réponse de l’interlocuteur.
Une vraie protection de la vie privée en ligne
Un outil basé sur un protocole cryptographique émergent appelé zero-knowledge proof (preuve sans connaissances) pourrait changer la donne. L’idée est née grâce à Zcash, l’entreprise de crypto monnaie qui a développé la zk-SNARK (pour zero-knowledge) pour permettre à ses utilisateurs d’effectuer des transactions de manière anonyme. Si cette méthode se généralise, il serait possible de surfer sans distiller tout type d’informations sur la toile.
La boule de cristal génétique
En utilisant des données issues d’études sur la génétique, les scientifiques ont d’ores et déjà créé ce qu’ils appellent le « score de risques polygéniques ». Ils peuvent ainsi établir des probabilités qui aideraient potentiellement à repérer et traiter des cancers plus rapidement.
Cette pratique est également sujette à débat du fait du danger de discrimination génétique qu’elle pourrait engendrer.
Saut quantique
Une des possibles applications serait le design de molécules. Les chimistes rêvent de pouvoir décrire, analyser et reproduire plus fidèlement le comportement des molécules. Pour le moment, il est trop compliqué de simuler le mouvement des électrons, ne serait-ce qu’au sein d’un molécule simple.
Pour les ordinateurs quantiques, qui abandonneront le binaire pour les « qubits » : aucun problème.
Récemment, des chercheurs de IBM ont utilisé un ordinateur quantique de sept qubits pour modéliser une molécule faite de trois atomes. Avec de meilleurs algorithmes, la recherche n’ira que plus loin.
c nul
tg
Très intéressent merci 😉