Désormais les love dolls sont dotées de caractère. C’est le cas de Samantha, la poupée qui exige d’être courtisée avant de succomber.
Un établissement sexuel un peu spécial vient d’ouvrir à Barcelone: pour 120 euros de l’heure, les amateurs peuvent venir se ‘divertir’ avec des real dolls, à savoir des poupées sexuelles de silicone hyper-réalistes, des Lumi Dolls. Le process est simple : on paie, on consomme. Pour autant, Sergi Santos, expert en nanotechnologie, estime que même ces poupées ont le droit d'être courtisées : il a donc conçu Samantha, un être de plastique (élastomère thermoplastique pour être plus précis) et de capteurs qui a besoin avant tout d’affection.
40 kilos, les yeux verts, les cheveux bruns et longs, elle fait un parfait 90-55-90. Douce au toucher, Sergi Santos précise toutefois qu’il l'a dotée d’un microprocesseur qui fonctionne à partir d’un algorithme très puissant qu’il a lui-même crée. Ce système permet à Samantha d’interagir avec des personnes que ce soit pour une relation familiale, amicale ou romantique. Si toutefois vous cherchez une relation plus poussée, Sergi Santos souhaite attirer votre attention sur le fait que rien n’est jamais acquis avec sa création.
L’utilisateur doit avant tout lui parler, tenter de la séduire, la câliner. Samantha peut en effet refuser un rapport, si elle juge que l’utilisateur n’a pas été assez fait preuve d'attention pour obtenir ses faveurs : elle a été programmée pour vivre une relation amoureuse avant d’aller plus loin. Si Samantha trouve votre comportement inadapté, elle sera d’ailleurs à même de le signifier; si elle commence à se laisser aller, elle vous le fera savoir en vous demandant, par exemple, de mettre un peu de musique (elle a visiblement un petit faible pour la musique d'Ed Sheeran, qu'elle n'hésite pas à réclamer lorsqu'elle se sent suffisamment émoustillée). Quant au rapport en lui-même, point G et orgasmes sont exigés.
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