
Un jour mon prince me battra
Saint Hoax aime détourner les personnages de Disney. Cette fois, les princesses servent la lutte contre les violences conjugales. Visuellement efficace.
Cet artiste du Moyen-Orient, dont on ne sait s’il s’agit d’un homme ou d’une femme, s’est notamment illustré par ces détournements de personnalités politiques à la sauce pop art. A travers différents visuels très colorés, il s’évertue à dénoncer des sujets de société. Dernier projet en date, Happy Never After, qui pointe du doigt les violences conjugales dont sont victimes les femmes. Saint Hoax a détourné les princesses Disney, si frêles et si candides, et leur a apposé traces de coups et cocards. Les images parlent d’elles-mêmes.
Chaque visuel est souligné de cette interrogation : « A quel moment a-t’il arrêté de vous traiter comme une princesse ? ».
L’artiste précise que son objectif est «d'encourager les victimes à se signaler pour que les autorités puissent empêcher que les violences ne se reproduisent ».