À l'heure du streaming musical de masse, YouTube se contente du strict minimum dans sa gestion des droits d'auteurs et des revenus que la plateforme propose aux artistes.
Malgré l’essor des plateformes de streaming et d’achat de musique comme YouTube ou iTunes, il n’est pas particulièrement simple de diffuser votre musique, mais le plus dur n’est pas là ! Il faudra ensuite réussir à dégager un revenu des écoutes et des ventes. Si vous avez réussi ou choisi de signer un contrat avec une maison de disque, elle prendra en charge ce processus, en grignotant vos pourcentages, logique. Sinon, c’est là que le fun commence.
Des législations qui divergent
La palme revient tout de même à YouTube. La plateforme reverse à l’artiste la somme ridicule de 0,0004 dollars par écoute. Si sa vidéo avait été vue 1 million de fois (ce qui n’est évidemment pas le cas) Samuel Orson aurait touché 400 dollars. De plus, Orson avait payé pour activer toutes les options commerciales disponibles sur YouTube...
Pour dénoncer ces pratiques et pousser la filiale de Google à revoir sa valorisation des contenus crées par les artistes, le collectif Content Creator Coalition (C3) a réalisé une campagne.
De plus, et c’est le sujet de la seconde vidéo, si la vidéo n’a pas été uploadée par l’artiste, celui-ci ne touche absolument rien. Un musicien indépendant devra donc constamment être sur la brèche pour demander la suppression de chaque vidéo utilisant sa musique. Si des artistes comme David Bowie l’ont fait avec l’aide de leur maison de disque, c’est tout simplement impossible pour un artiste seul. Et ne comptez pas sur YouTube pour les aider.
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