
Elle s’inspire du fonctionnement des cellules de notre système nerveux, répond aux moindres mouvements des spectateurs, et semble nous inviter à un étrange voyage dans notre infiniment petit.
Dans le cadre de l’EDIT ( « Expo for design, innovation and technology » ) de Toronto, artistes, scientifiques, concepteurs et ingénieurs ont collaboré avec le LAS (un collectif travaillant notamment sur des systèmes d’architecture vivants) pour monter « Astrocytes », un projet sensoriel à la croisée des sciences, de la technologie, de l'art et du design.
Capable de communiquer avec le public, le projet explore les relations entre mouvement et structure et reproduit l’organisation des cellules les plus nombreuses et diverses de notre système nerveux central : les astrocytes.
L’installation offre au regard plus de 300 000 composantes enchevêtrées, mélange d’acrylique, de film transparent en polyester, de capteurs électroniques, de lumières imprimées en 3D et de verreries.
Résiliente, la structure peut réagir aux mouvements des spectateurs en émettant des signaux lumineux, des vibrations et des sons.
Selon designboom, cette oeuvre expérimentale pourrait accoucher de nouvelles matières potentiellement exploitables dans le secteur du bâtiment.
Participer à la conversation